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La langue inclusive qui exclut

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Définition du pronom "iel" dans le dictionnaire le Petit Robert.

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Henri Quantin - publié le 05/10/22
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En maniant l’écriture inclusive comme une arme politique, on cesse de faire de la langue française un bien commun. À l’inverse, souligne l’écrivain Henri Quantin, selon une conception universaliste de la citoyenneté, le mot n’a pas le pouvoir de changer la réalité.

Est-il encore possible d’écrire "chers collègues" ou "bonjour à tous" sans se désigner soi-même comme un complice du "patriarcat" ? Dans certains milieux, notamment l’université, on peut en douter, tant l’écriture dite "inclusive" s’est imposée ou a été imposée comme un marqueur politique, voire une condition pour que la suite ait une chance d’être lue. Mathieu Bock-Côté l’affirme avec force : refuser d’utiliser le point médian et même seulement la double flexion (celles et ceux) condamne à "devenir réactionnaire malgré soi". Et d’ajouter : "Il y a un prix à écrire en français normal aujourd’hui. Il est politique. Il est symbolique. Il est financier."

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