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"Le martyre est l’air de la vie d’un chrétien, d’une communauté chrétienne. Il y aura toujours des martyrs parmi nous", avait rappelé le pape François lors d’une audience générale. "C’est le signal que nous marchons sur la route de Jésus". Une route sur laquelle en 2021, 22 missionnaires ont perdu la vie à travers le monde, détaille l’agence Fides dans son rapport annuel sur les catholiques "morts de façon violente" dans le cadre de leur mission. La moitié de ces baptisés, indique le rapport, étaient des prêtres. Parmi eux : le Français Olivier Maire, religieux montfortain.
Dans le détail, selon les données recueillies cette année, 13 prêtres, 1 religieux, 2 religieuses et 6 laïcs ont été recensés officiellement. C’est l’Afrique qui accuse le nombre le plus élevé avec 11 missionnaires tués (7 prêtres, 2 religieux, 2 laïcs), dont quatre prêtres au Nigeria, une religieuse et un laïc au Soudan du Sud. Les quatre autres missionnaires étaient en Angola, au Burkina Faso, en République centrafricaine, et en Ouganda.
Le continent américain arrive ensuite avec 7 missionnaires tués (4 prêtres, 1 religieux, 2 laïcs), dont quatre au Mexique, et les autres au Venezuela, au Pérou et en Haïti ; puis l’Asie, où 3 missionnaires ont été tués (1 prêtre aux Philippines, 2 jeunes laïcs en Birmanie). La plupart n’étaient pas des étrangers, ils sont morts sur la terre même qui les a vu naître, note Fides.
En Europe, un prêtre a été tué : le père Olivier Maire, Provincial de France de la communauté des Missionnaires Montfortains, retrouvé sans vie en Vendée le 9 août. Un migrant d’origine rwandaise, connu des services de police pour avoir incendié la cathédrale de Nantes en juillet 2020 et que la communauté religieuse hébergeait dans le cadre de son contrôle judiciaire s’était alors rendu à la police, s’accusant du crime.
Ces dernières années, l’Afrique et l’Amérique se sont relayées en tête de cette "liste tragique", constate l’agence. Mais ces chiffres ne représentent que "la pointe de l’iceberg", car Fides ne prend en compte que les données "certaines" alors que les noms de nombreuses victimes ne seront jamais publiés.
De 2001 à 2020, rapporte encore la même source, 505 missionnaires ont été tués dans le monde. "Ils ne pouvaient pas ne pas témoigner", déclare Fides, saluant leur témoignage chrétien dans "les petits gestes de chaque jour".