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Un consentement est-il toujours libre ?

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consentement
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Jeanne Larghero - publié le 19/11/21
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Chaque semaine, la philosophe Jeanne Larghero éclaire les petites et grandes questions de l’existence à la lumière de l’éthique chrétienne. Son sujet du jour est celui du consentement, qui tient lieu désormais de critère de moralité : « Tout est permis s’il y a consentement. » Or il peut y avoir consentement sans liberté…

Que signifie « consentir » ? Cela signifie décider d’accepter une proposition qui nous est faite. C’est une réponse à une offre. Qui peut être mutuelle, d’où l’existence du consentement mutuel. Toute existence est faite de propositions, de situations devant lesquelles nous sommes placés d’entrée de jeu : par exemple ce corps sexué que nous avons, ce corps d’homme ou de femme qui est le nôtre a précédé la conscience que nous en avons eu. Aucun de nous s’est génétiquement programmé lui-même avant même sa conception ! Nous avons eu à découvrir cette situation dans laquelle nous avons été plongés, qui a devancé notre volonté et notre liberté. Et nous ne cessons de la découvrir, de l’explorer au fur et à mesure où notre vie avance : une existence humaine suffit à peine à explorer la richesse et l’intensité d’une vie d’homme, d’une vie de femme, jour après jour, et parfois sans tambours ni trompettes.

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