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L’agenda de la prochaine Assemblée plénière des évêques bousculé par le rapport Sauvé

ASSEMBLEE PLEINIERE DES EVEQUES DE FRANCE

Les évêques français assistent à leur conférence annuelle aux Sanctuaires de Lourdes le 5 novembre 2019.

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Agnès Pinard Legry - publié le 19/10/21
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Initialement prévue du 3 au 8 novembre à Lourdes, l’Assemblée plénière des évêques va durer une journée supplémentaire afin d’évoquer plus longuement le rapport sur les abus sexuels commis dans l’Église.

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Le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels commis dans l’Église (Ciase) depuis 1950 bouscule l’Assemblée plénière des évêques. Initialement prévue du mercredi 3 au lundi 8 novembre à Lourdes, elles commencera dès le mardi 2 novembre, soit 24 heures plus tôt, afin d’analyser plus en profondeur le rapport remis par la Ciase début octobre sur les abus sexuels commis au sein de l’Église. Au total, neuf sessions sont prévues sur ce sujet.

Car au-delà des chiffres glaçants, ce sont surtout les quelque 45 recommandations formulées par la Ciase qui devraient faire l’objet de discussions animées. Responsabilité de l’Église, reconnaissance de la qualité de victimes, indemnisation réforme du droit de l’Église, secret de la confession... Les sujets promettent d'être nombreux.

Les évêques ont par exemple voté en mars 2021 la création d’un fonds de dotation dont le montant prévu serait de cinq millions d’euros pour commencer. Mais la commission a demandé à ce que ce ne soit pas une somme forfaitaire, mais plutôt une indemnisation dont le mode de calcul consisterait à prendre en compte "les préjudices subis plutôt qu’à se référer à des catégories d’infractions perpétrées". L’Église pourrait ainsi annoncer sous peu la composition d’une instance indépendante qui attribuera une aide individualisée.

La question du financement de l’indemnisation devrait être aussi au cœur des discussions. En effet, pour la Ciase, les choses sont claires : c’est à l’Église de financer les indemnités versées aux victimes. À partir du patrimoine des agresseurs et de l’Église de France, via le fonds de dotation dont la création a été annoncée par la CEF en mars dernier. Là encore les évêques avaient annoncé souhaiter collecter l’ensemble des participations volontaires des évêques, des prêtres, des diacres, des fidèles "et de toutes les personnes qui s’associeront à cette démarche de reconnaissance, par la solidarité et la fraternité à l’égard des victimes au sein de l’Église".

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