Alors que le rapport de la Ciase sur les abus sexuels commis au sein de l’Église depuis 1950 a provoqué une onde de choc chez les catholiques, le président de la République, en voyage en Slovénie, a salué ce mercredi 6 octobre l’esprit de responsabilité de l’Eglise de France.
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En déplacement en Slovénie pour un sommet européen, Emmanuel Macron a répondu aux questions de la presse notamment à propose de l’onde de choc provoquée en France, mardi 5 octobre, par la publication du rapport de la Commission Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase). Et le président a été clair dans sa déclaration, saluant « l’esprit de responsabilité » de l’Église de France qui a « décidé de regarder en face » le scandale des victimes d’abus sexuels en son sein. La Ciase a en effet été créée à la demande de l’épiscopat français. « Je souhaite que ce travail puisse se poursuivre dans la lucidité et l’apaisement. Notre société en a besoin. Il y a un besoin de vérité et de réparation », a-t-il ajouté.
Les violences sexuelles, « une bombe à fragmentation »
Cette déclaration fait écho aux mots de Jean-Marc Sauvé qui a présidé la Ciase ces trente-six derniers mois, et qui plaide aujourd’hui pour que l’ensemble des institutions publiques et privées fassent à leur tour un travail similaire à celui de l’Église. « Les violences sexuelles sont une bombe à fragmentation dans notre société », a-t-il ainsi confié à La Vie. « Si l’Église catholique est aujourd’hui en première ligne, les institutions publiques et privées ne pourront faire l’économie d’un retour sur elles-mêmes et devront aussi répondre de leurs actes ou de leur abstention. »
