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Le pape François appelle à “marcher résolument” sur la voie de l’unité

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I.Media - publié le 08/09/21
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Les fidèles ont la responsabilité de "marcher résolument" sur la voie de l’unité, a affirmé le pape François lors de l’audience générale, ce mercredi le 8 septembre. Toute distinction selon lui devient en effet "secondaire" par rapport à la dignité d’être enfant de Dieu.

Reprenant son enseignement sur la lettre aux Galates de saint Paul ce mercredi 8 septembre, le pape François a appelé les fidèles à vivre une vie nouvelle, qui trouve dans la filiation avec Dieu une "expression fondatrice". Dans cette perspective, il est décisif de redécouvrir la beauté d’être enfants de Dieu par le baptême, frères et sœurs entre nous parce que nous sommes "insérés" dans le Christ. L’identité reçue par le baptême est "tellement nouvelle" qu’elle prévaut sur les différences qui existent au niveau ethnico-religieux : "il n’y a plus ni juif ni grec" ; et aussi au niveau social : "il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme".

Ce qui compte, c’est la foi qui agit en suivant le chemin de l’unité.

Les différences et les contrastes qui créent la séparation ne devraient donc pas avoir de place parmi les croyants en Christ, a-t-il estimé. Au contraire,  pour le pontife, il convient de rendre "concret et évident" l’appel à l’unité de tout le genre humain. "Tout ce qui exacerbe les différences entre les personnes, provoquant souvent des discriminations, tout cela, devant Dieu, n’a plus aucune consistance, grâce au salut réalisé dans le Christ. Ce qui compte, c’est la foi qui agit en suivant le chemin de l’unité".

Les fidèles ont comme responsabilité "de marcher résolument" sur cette voie, a-t-il indiqué. Car une unité profonde existe entre tous les baptisés, quelle que soit leur condition, parce que chacun d’eux, dans le Christ, est une créature nouvelle. Toute distinction devient alors "secondaire" par rapport à la dignité d’être enfant de Dieu qui, par son amour, réalise une égalité réelle et substantielle.

Ainsi, finalement, l’égalité dans le Christ surmonte les différences ethniques mais aussi sociales entre les deux sexes, établissant de fait une égalité entre l’homme et la femme qui était révolutionnaire à l’époque, a-t-il expliqué.  Celle-ci "doit être réaffirmée" encore aujourd’hui, a encore considéré le Souverain pontife.

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