Alors qu’elle travaillait comme ingénieur pour la NASA, Libby Osgood a rejoint en 2017 une communauté religieuse à Montréal (Canada).Elle a longtemps été tiraillée entre foi et science. À tout juste 23 ans, Libby Osgood travaillait déjà comme ingénieur système pour la NASA. Et elle avait devant elle une carrière prometteuse dans le monde de l’ingénierie aérospatiale. Pourtant, malgré cette image extérieure de femme accomplie, à l’intérieur, des doutes existentiels l’assaillent et la jeune femme, qui séparait fermement sa foi et son travail, se posait des questions qui ne trouvaient pas de réponses. Elle est donc partie au Kenya où elle a collaboré avec une organisation d’aide aux enfants.
Comme elle l’a raconté elle-même à l’America Jesuit Review, au Kenya, elle a découvert chez les personnes qu’elle a rencontrées “ce que signifiait de rayonner l’amour de Dieu”. De retour chez elle, elle a quitté son travail pour partir à Charlottetown, au Canada, afin de travailler comme professeur d’ingénierie à l’université de l’Île-du-Prince-Édouard. Pendant six ans, elle a étudié pour elle-même tout en enseignant. Et petit à petit, elle a été présentée à la communauté catholique de Charlottetown.
Foi et science : une coexistence possible
En 2015, la jeune femme a rencontré une religieuse de la congrégation Notre-Dame, qui lui a parlé de son travail d’évangélisation auprès des femmes. Peu à peu, Libby a appris ce en quoi elle-même elle croyait. En effet, pendant longtemps, elle avait cru que les scientifiques étaient pour la plupart athées et elle avait choisi de taire sa foi. Enfin, elle commençait à se libérer de ce carcan… et à sentir un vrai soulagement. Sa rencontre avec Guy Consolmagno, directeur de l’Observatoire du Vatican, a été décisive : astronome et docteur en sciences planétaires, il était également un homme de foi. Science et religion pouvaient donc coexister !
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Elle s’est alors rendue compte qu’elle pouvait continuer à être liée au monde de l’ingénierie tout en embrassant la vie religieuse. Le 26 août 2017, Libby est entrée dans la Congrégation de Notre-Dame, à Montréal, et elle enseigne à présent à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard. Et c’est une femme rayonnante.
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