La découverte d’un un bain rituel juif creusé dans la roche, datant du premier siècle après Jésus Christ à Gethsémani lors de travaux a été officiellement présentée ce lundi 21 décembre.C’est au pied du mont des Oliviers, près de jardin de Gesthémani, que la découverte a été faite. Un bain rituel juif datant de 2.000 ans, c’est-à-dire du temps de Jésus Christ, a été révélé par une équipe d’archéologue, a indiqué ce lundi 21 décembre lors d’une conférence de presse l’Autorité israélienne des antiquités (IAA). Une découverte d’autant plus fondamentale qu’il s’agit de la première “qui remonte au temps de Jésus”, a expliqué à cette occasion le père Eugenio Alliata, archéologue du Studium Biblicum Franciscanum. La présence de ce bain rituel s’explique par la nature du lieu, Gesthémani, qui signifie en araméen “pressoir”. Selon la tradition, lors du travail de l’huile ou du vin, il était nécessaire de prendre un bain rituel dans une baignoire spéciale afin que cette huile ou ce vin soit casher.
Une série de pièces ainsi que les vestiges d’une chapelle construite à la fin de la période byzantine mais ayant continué à être utilisée lors de la période omeyyade ont également été découvertes. “Les fouilles ont révélé une chapelle chrétienne avec une abside, très bien conservée, un autel et une inscription en grec qui demande à Dieu d’accepter l’offrande de ses fidèles comme il l’a fait pour Abraham”, a encore indiqué le père Alliata. “Le Patriarche est en effet considéré comme le modèle du croyant en Dieu, celui dont l’offrande est agréable au Seigneur”. D’après les premières suppositions, il se pourrait qu’un hospice pour les pèlerins se rendant à Jérusalem se trouvait autour de la chapelle “et atteste de la présence continue des chrétiens dans la ville sainte, même après la conquête musulmane”.
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“Gethsémani est l’un des lieux saints les plus importants de la Terre Sainte”, a quant à lui souligné le Custode de Terre Sainte, père Francesco Patton. “En ce lieu, la tradition se souvient de la prière sincère de Jésus”. Rappelant que des millions de pèlerins s’y rendait pour prier chaque année, ces fouilles “viennent confirmer l’ancienne tradition chrétienne liée à ce lieu”.