separateurCreated with Sketch.

IVG : l’Académie de médecine s’oppose à son tour à l’allongement du délai légal

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Agnès Pinard Legry - publié le 13/10/20
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Alors que les députés ont voté en première lecture une proposition de loi visant notamment à allonger le délai légal d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines, plusieurs organisations dénoncent cette mesure.

Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi le vôtre.

Je donne en 3 clics

*don déductible de l'impôt sur le revenu

L’Académie nationale de médecine s’est opposée lundi 12 octobre à l’allongement du délai légal d’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) de 12 à 14 semaines, adopté le 8 octobre en première lecture à l’Assemblée nationale. "En portant ce délai à 16 semaines d'aménorrhée, on augmente le recours à des manœuvres chirurgicales qui peuvent être dangereuses pour les femmes et à une dilatation du col plus importante susceptible de provoquer des complications à long terme comme un accouchement prématuré", a ainsi souligné l’Académie.

L’allongement entrainera inéluctablement une augmentation significative des complications à court ou à long terme.

Les membres de l’Académie estiment d’une part que l’allongement du délai à 16 semaines d’aménorrhée ne répond "à aucune demande légitime des femmes qui espèrent au contraire une prise en charge plus rapide, avec le risque d’augmenter le délai de leur démarche", et d’autre part que l’allongement entrainera inéluctablement "une augmentation significative des complications à court ou à long terme".

Société savante dont l’objectif est le développement et le progrès "sous toutes leurs formes" de la gynécologie et de l’obstétrique, le CNGOF a également pris position il y a quelques jours contre la proposition de loi. Se déclarant "préoccupé par la santé, le bien-être et la liberté des femmes, conformément à l’esprit de la loi Veil, qui ne faisait pas de l’IVG un moyen de contraception", il affirme que "loin d’améliorer les droits des femmes dans notre pays", cette proposition de loi va "contribuer à les détériorer".

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant.