Durant cette pandémie, les infirmiers ont donné “un exemple d’héroïsme”, a déclaré le pape François lors de sa messe à Sainte-Marthe, ce mardi 12 mai, en les confiant à la prière des fidèles. Il a appelé à distinguer la paix du monde de la paix du Seigneur.“C’est aujourd’hui la Journée des infirmiers”, a rappelé le chef de l’Église catholique au début de sa célébration, ce mardi 12 mai. Cette journée mondiale a été instaurée en 1965 par le Conseil international des infirmières. À cette occasion, le pape François a donc demandé de prier pour “les infirmiers et les infirmières, hommes, femmes, jeunes gens et jeunes filles, qui ont cette profession”. Selon lui, plus qu’un métier, “c’est une vocation, un dévouement”. “En ce temps de pandémie, ils ont donné un exemple d’héroïsme et certains ont donné leur vie”, a-t-il ajouté.
La paix du Seigneur est “totalement gratuite”
Dans son homélie, le successeur de Pierre a invité à distinguer la paix offerte par le monde de la paix donnée par le Seigneur. Celle du monde “coûte cher” car elle est “provisoire” et “stérile” : il faut constamment changer les “instruments” de cette paix, c’est-à-dire les sources d’enthousiasme qui la permettent, a-t-il expliqué. Elle “isole des autres” et rend “anesthésié”.
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À l’inverse, la paix du Seigneur, totalement “gratuite”, est “féconde” : “elle met en mouvement”, “crée la communication”. Elle est “ouverte vers le Ciel” et “conduit les autres avec soi au paradis”, a-t-il ajouté en estimant qu’il ne parlait pas assez souvent du paradis. C’est une paix “définitive, fructueuse, contagieuse”. Le pape François a donc appelé chacun à examiner sa paix intérieure : “dans les moments difficiles, cette paix reste-t-elle en moi ?”