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Le dernier A-Dieu de Birthe Lejeune

Messe d'obsèques de Birthe Lejeune, 12 mai 2020.

Agnès Pinard Legry - publié le 12/05/20

La messe d’obsèques de Birthe Lejeune, la femme du professeur Jérôme Lejeune, a été célébrée ce mardi 12 mai en l’église Saint-Germain l’Auxerrois, à Paris. Un moment d’une grande simplicité et chargé en émotion malgré une assemblée clairsemée en raison des mesures sanitaires face à l’épidémie de covid-19.C’est dans une grande intimité que la messe d’obsèques de Birthe Lejeune, épouse du professeur Jérôme Lejeune décédée le 6 mai à l’âge de 92 ans, a été célébrée ce mardi 12 mai en l’église parisienne de Saint-Germain l’Auxerrois et retransmise en direct sur KTO. Mgr Michel Aupetit, qui la présidait, a confié en introduction être passé la voir récemment : “J’ai pu voir combien Birthe Lejeune était entourée avec vous, ses enfants et ses petits-enfants. Cette joie d’être accompagné jusqu’au dernier moment par l’amour des siens, beaucoup, en ce temps de confinement, n’ont pas pu le vivre. Et cela a été une très grande douleur. Birthe Lejeune a semé l’amour et a récolté l’amour”. Il a ensuite laissé la parole à certains des petits-enfants qui ont loué l’accueil, l’amour et la simplicité de leur grand-mère.

Dans son homélie, Mgr Aupetit a souligné “le bon combat” mené par Birthe et Jérôme Lejeune. “Ils ont voulu aimer pour vivre, ils ont voulu vivre pour aimer”, a indiqué l’archevêque. “Pourquoi ont-ils connu tant d’oppositions, de violences ?”. Le combat qu’ils ont mené, ils l’ont mené “avec comme seule arme le cœur transpercé de Jésus sur la croix, celui de Marie au pied de la croix”.

“La force est moins dans les mots que dans les actes d’amour.”

Portant la voix des cinq enfants de Birthe et Jérôme Lejeune Clara Gaymard, l’une de leurs filles, a tenu à rappeler toutes ces petites choses qui faisaient Birthe Lejeune et son rôle fédérateur au sein de leur famille. Elle a également partagé l’un des enseignements de Birthe Lejeune : “La force est moins dans les mots que dans les actes d’amour”. C’est ensuite Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune, qui a pris la parole. “Être l’ambassadeur et la mémoire de son mari ne la renvoyait nullement au passé”, a-t-il affirmé. “Au contraire, elle était capable d’actualiser la présence de Jérôme Lejeune, de le rendre toujours vivant en cette part de nous-mêmes ou plus rien ne passe, ne se dégrade ni ne meurt”.



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