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Ce prêtre chanteur régale tout son quartier avec des reprises d’airs connus

Deux fois par semaine, l'abbé Mathias Sütterlin interprète une chanson au message humaniste sur le toit de la Maison Saint-Léon (Paris).

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Domitille Farret d'Astiès - publié le 23/04/20
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Juché sur le toit d’un foyer paroissial pour étudiants, le vicaire d’une paroisse parisienne donne régulièrement de mini concerts dans son quartier, interpellant les badauds avec des reprises de chansons célèbres.

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“Acceptez ma rengaine, Elle veut juste dire “Sois zen”, Entre sœurs entre frères, On se sortira de cette galère”. Vous avez probablement reconnu des paroles familières. Cette reprise inspirée de la chanson “À nos souvenirs” du groupe Trois Cafés gourmands s’intitule “Halte aux soupirs” et elle est ici interprétée par l’abbé Mathias Sütterlin, vicaire de la paroisse Saint-Léon (Paris). Décidément, les prêtres chanteurs courent les rues, en temps de coronavirus. Alors qu’il y a quelques jours, le père Mickaël Lucéro, de la paroisse Saint-Martin de Méru-les-Sablons (Oise), chantait qu’il n’est “pas facile d’être curé quand on est confiné”, c’est au tour de ce prêtre parisien d’attraper un micro. Deux fois par semaine, armé d’une guitare et de trois grosses enceintes qui diffusent le son dans les rues adjacentes, il se juche sur le toit de la Maison Saint-Léon, un foyer paroissial pour étudiants.

Un message humaniste

Juste avant de chanter, il propose une réflexion flash d’une minute afin d’amener joyeusement les personnes présentes à réfléchir au sens de l’existence. “J’ai eu envie de parler de la gratitude. Dans la vie, on ne dit pas assez merci. Je veux transmettre un message humaniste et faire quelque chose qui touche les gens. Nous sommes enfermés mais nous pouvons en tirer quelque chose”, note-t-il auprès d’Aleteia.

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Auprès de lui, c’est toute une équipe artistique qui s’investit dans ce projet avec des jeunes confinés investis dans les prises de vue et de son qui diffusent ensuite les vidéos sur les réseaux sociaux. Quant aux textes, ce sont des personnes du quartier qui les réécrivent, puis le prêtre les travaille à nouveau avant de les interpréter depuis son perchoir. Le ton est bon enfant et les inspirations sont variées, de Johnny à Bob Dylan en passant par Vianney et Boulevard des Airs. Décidément, le confinement pousse à la créativité. Et pour le plaisir des oreilles, on vous propose d’écouter la reprise de “Demain de bon matin”.

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