Une étude de l’Insee publiée ce 21 avril révèle les chiffres relatifs aux conditions de vie des Français en confinement. Les familles avec de jeunes enfants, et notamment les familles monoparentales, sont les plus touchées par la promiscuité.
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Les conditions du confinement ne sont pas les mêmes pour tous les Français, selon s’ils sont en maison ou en appartement, en ville ou à la campagne, seuls ou en famille, privés d’accès à Internet ou pas. « Dans ce contexte exceptionnel, les conditions de logement impactent plus que jamais la qualité de vie du quotidien », relève l’Insee dans une étude publiée le 21 avril. Se basant sur les chiffres du recensement 2016, l’Insee met en exergue les disparités entre les différentes catégories de population, selon le type de logement qu’elles occupent et la composition du ménage. Il en résulte que cinq millions de personnes (soit 8% des Français) vivent dans un logement dont le nombre de pièces est insuffisant (moins d’une pièce par personne).
Ce sont les familles les plus impactées : si 1,7% des couples sans enfant vivent dans un logement sur-occupé, il manque au moins une pièce à 8,1% des couples avec enfants. Et ce sont les familles avec des enfants jeunes qui sont le plus à l’étroit : un couple avec enfants de moins de 10 ans sur dix (9,9%) vit dans un logement sur-occupé. Un taux de sur-occupation qui grimpe à 25% chez les familles monoparentales avec un ou plusieurs enfants de moins de 10 ans.
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