Le nombre des cas de nouveau coronavirus en France s’élevait à 577 vendredi 6 mars à 17h. De nombreux diocèses ont pris des dispositions pour prévenir l’épidémie, allant jusqu’à suspendre les messes dominicales.
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Dans les départements de l’Oise et du Morbihan, les plus touchés jusqu’à présent par le coronavirus, des arrêtés préfectoraux interdisent les grands rassemblements dans les lieux confinés jusqu’au 14 mars. Les messes dominicales sont concernées. Mais les décisions évoluent au cas par cas, et certaines messes sont de nouveau autorisées en public. Rapide état des lieux.
BeauvaisAucune messe
Déjà suspendues le week-end dernier le diocèse de Beauvais a confirmé vendredi que les messes dominicales du 8 mars n’auront pas lieu en public. “Nous invitons les paroissiens à se réunir en petite fraternité pour prier, ou à suivre la messe à la télévision ou à la radio”, suggère l’équipe diocésaine. Les messes en semaine sont néanmoins toujours maintenues, tant qu’elles sont dites en petit comité.
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VannesReprise de certaines messes
Alors que toutes les messes publiques avaient été suspendues cette semaine, Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, a annoncé vendredi en fin de journée que des messes dominicales auraient finalement bien lieu dans certaines zones du diocèse. Dans les zones limitrophes du foyer épidémique, elles devront accueillir la moitié de la capacité d’accueil, en veillant à maintenir la distance adaptée entre les personnes présentes. En revanche, les messes publiques restent suspendues, à Brech, Crac’h, Auray, Carnac et Saint-Pierre-Quiberon, zone désignée comme le principal foyer.
Reprise des messes, offices liturgiques et activités pastorales
dans les zones non concernées par les mesures sanitaires. Les consignes sont néanmoins maintenues dans le cluster et des mesures définies dans les zones limitrophes. Lire le communiqué : https://t.co/P7KJ0CpWT4— Diocèse de Vannes (@Diocese56) March 6, 2020
ParisPas de nouvelles consignes
Le diocèse n’a donné aucune nouvelle consigne depuis le communiqué de presse de Mgr Michel Aupetit le 29 février dernier. Il est toujours demandé aux prêtres de privilégier la communion uniquement dans les mains des fidèles et de refuser de la donner dans la bouche.
tous les diocèses communion à la main et bénitiers vidés
Dans un communiqué du 28 février 2020, le Père Thierry Magnin, Secrétaire Général et Porte-Parole de la Conférence des évêques de France, en date du 28 février 2020 suggérait aux diocèses des consignes de prévention, qui sont à présent toutes appliquées, ce lundi 9 mars, dans tous les diocèses de France.
- Éviter de se serrer la main et de s’embrasser conduit, dans la liturgie à s’abstenir du geste de paix.
- Pour le lavabo, ne pas hésiter à utiliser une aiguière et de l’eau savonneuse.
- S’il y a concélébration, les prêtres et autres ministres ne communient que sous le geste de l’intinction.
- La communion eucharistique ne peut être donnée que dans les mains.
- Recommander aux prêtres de se laver les mains après avoir donné la communion, même dans la main.
- Vider les bénitiers présents dans l’église
LOURDESPISCINES FERMEES
Alors que le ministre des solidarités et de la Santé a demandé ce dimanche 8 mars, qu’il n’y ait plus de rassemblements de plus de 1.000 personnes, Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur du Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes, annonce dans une vidéo qu’il est en train de réfléchir à son application concrète dans la cité mariale, sans prendre de “décisions hâtives”. “Comme recteur, j’agis en responsabilité pour permettre que les pèlerins soient accueillis dans notre Sanctuaire en toute sécurité et en toute sérénité”. Le 5 mars dernier, dans un communiqué, le sanctuaire avait annoncé la fermeture “jusqu’à nouvel ordre des piscines”, dans lesquels environ 350.000 pèlerins s’immergent chaque année. “Il est très improbable que la propagation du coronavirus passe par l’eau”, mais les piscines “sont cependant un lieu où les personnes sont plus exposées car elles sont dénudées”.