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Les évangélisateurs sont les “messagers du bien”

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I.Media - publié le 03/12/19
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Celui qui annonce l’Évangile ne doit jamais chercher à “fuir le monde” mais à toujours annoncer le “kérygme de l’Espérance”.Le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation organisait trois jours de conférence du 28 au 30 novembre dernier à l’occasion du sixième anniversaire de la publication de l’exhortation apostolique Evangelii gaudium. Les évangélisateurs sont comme des “anges-gardiens”, a expliqué le souverain pontife devant les participants de cette rencontre. Ce sont des “messagers du bien” témoignant de l’Évangile sans avoir recours à des phrases “toutes faites” mais partageant “l’interrogation de la vie” : “qui cherchez-vous ?” (Jn 20, 15).


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C’est pourquoi, “celui qui évangélise, en réalité, ne peut jamais s’arrêter d’être toujours en chemin, en recherche avec les autres”, a indiqué le pape François. “Le proclamateur ne cherche pas à fuir le monde, car son Seigneur a tant aimé le monde qu’il s’est donné, non pas pour le condamner, mais pour le sauver”. Il ne peut laisser personne derrière lui ni se tenir à distance, “confortablement installé dans son petit milieu”, de ceux qui ont des difficultés à avancer.

Dans cette optique, il ne faut pas avoir peur de se tromper de route ou d’emprunter de nouveaux chemins pour annoncer le “kérygme de l’Espérance”, a confié le successeur de Pierre. “Notre pauvreté n’est pas un obstacle, mais un instrument précieux, car la grâce de Dieu aime se manifester dans la faiblesse”. Mais il faut cependant rester “libre et simple” et ne jamais penser aux “retours d’images, aux commodités ni aux revenus”.



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Les premiers chrétiens, a encore illustré le chef de l’Église catholique, étaient persécutés. Pourtant, a-t-il relevé, ils ne se plaignaient pas du monde. Seule l’annonce du Christ les préoccupaient et ils pouvaient aller jusqu’à donner leur vie. “Alors ne soyons pas attristés par des choses qui ne vont pas, par des fatigues, par des incompréhensions”, a exhorté le pape argentin : ce sont de “petites choses devant la sublimité de la connaissance de Jésus-Christ notre Seigneur”.

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