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Érythrée : des chrétiens arrêtés et contraints à renier leur foi

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Asmara, capitale de l’Érythrée.

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La rédaction d'Aleteia - publié le 30/08/19
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Depuis la fin du mois de juin, deux vagues d’arrestations ont conduit plus de 150 chrétiens érythréens en prison dans des conditions inhumaines, rapporte l’ONG chrétienne Portes-Ouvertes. Les autorités feraient pression sur eux pour qu’ils renient leur foi.

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Menace sur les chrétiens d’Érythrée. Après une première vague d’arrestations au mois de juin dans la ville de Keren, la troisième du pays, une autre a eu lieu à la mi-août. Selon l’ONG protestante Portes-Ouvertes, les autorités auraient arrêté 80 chrétiens dans le quartier de Godayef, situé non loin de l’aéroport de la capitale Asmara.

« Nous ne négocierons pas notre foi et nous continuerons à suivre Jésus »

Après l’arrestation et l’emprisonnement dans un centre pénitentiaire de 70 chrétiens, le dimanche 23 juin et le dimanche 16 août, six chrétiens de Keren ont été emmenés devant un « tribunal informel » au centre de commandement militaire d’Asmara. Quand le juge leur a demandé de renoncer à leur foi, ils ont répondu  : « Nous ne négocierons pas notre foi et nous continuerons à suivre Jésus », a rapporté une source à l’ONG protestante Portes-Ouvertes. Au total, on estime à plus d’un millier le nombre chrétiens emprisonnés en Érythrée.



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L’accord de paix signé entre l’Éthiopie et l’Érythrée en septembre 2018 avait pourtant suscité de grands espoirs. Mais un an après, l’inquiétude a fini de remplacer cette espérance. Début juillet, l’ensemble des établissements de soins catholiques ont été fermés en seulement quelques semaines. Les fermetures de ces établissements et les arrestations de chrétiens ne cessent d’inquiéter les institutions internationales : rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme en Érythrée, Daniela Kravetz a ainsi récemment partagé devant le Conseil des droits de l’homme de Genève ses inquiétudes, en particulier les restrictions visant les communautés religieuses.

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