Reconstruire en bois la charpente de Notre-Dame de Paris est « probablement la bonne solution », a affirmé Pascal Prunet, architecte en chef des monuments historiques, membre de l’équipe de maîtrise d’œuvre de Notre-Dame de Paris, lors d’une audition publique au Sénat concernant les apports des sciences et technologies à la restauration de Notre-Dame de Paris.
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Alors que les questions concernant la reconstruction de Notre-Dame ne cessent d’agiter le débat public, Pascal Prunet, architecte en chef des monuments historiques, membre de l’équipe de maîtrise d’œuvre de Notre-Dame de Paris, a apporté quelques éléments éclairants lors de l’audition publique organisée ce 23 mai au Sénat sur les apports des sciences et technologies pour la restauration de la cathédrale. Des éléments importants à prendre en compte dans la reconstruction de la cathédrale « Nous sommes dans un fonctionnement spécifique qui, étant donné les besoins immédiats, se passe des procédures habituelles de consultation, de mise en concurrence, qui pourraient avoir lieu pour la sollicitation d’un certain nombre de compétences », a-t-il rappelé en préambule de son intervention. Pour mémoire, la durée de la phase de consolidation de Notre-Dame est estimée à quatre mois.
Des « pierres altérées par l’incendie, par les chocs, par les eaux d’extinction »
L’architecte a tenu à souligner que la priorité était aujourd’hui de « terminer toutes les opérations relevant de l’urgence impérieuse, c’est-à-dire de la stabilisation de l’édifice », dont font partie les pierres de la cathédrale. Ces dernières, « altérées par l’incendie, par les chocs et par les eaux d’extinction de l’incendie », comportent « beaucoup d’informations » : certaines datent d’aussi loin que 1170 ! La recherche de « pierres de substitution » apparaît donc comme « un problème à résoudre très rapidement ». « Il va probablement falloir rouvrir des carrières », a-t-il précisé.
Pour la charpente, « l’usage du bois est probablement la bonne solution »