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C’est peut-être la première fois que leur nom est couché sous la plume du pape François. Que ce soit Jeanne d’Arc, le bienheureux Marcel Callo ou le bienheureux Charles de Foucauld, ces modèles détonnent. Focus sur les figures françaises inattendues citées dans l’exhortation apostolique Christus vivit parue le 2 avril 2019.
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La nouvelle exhortation apostolique post-synodale est enfin sortie. Le successeur de Pierre y propose des modèles pour la jeunesse d’aujourd’hui. On pouvait s’attendre à des saints tels que Fréderic Ozanam ou encore saint Vincent de Paul. Mais non, le pape François a choisi des saints qu’il ne cite pas habituellement. Tous incarnent des idéaux exaltants pour la jeunesse du troisième millénaire : engagement, don de soi et amour du prochain.
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“Leurs exemples nous montrent de quoi sont capables les jeunes quand ils s’ouvrent à la rencontre avec le Christ”, écrit le pape François. Quand il sont “ouverts à la rencontre avec le Christ”, ces jeunes saints sont capables de donner leur vie. C’est le cas de Jeanne d’Arc, cette sainte condamnée au bûcher à 20 ans, patronne secondaire de la France. Sa jeunesse ne l’a pas empêchée d’accomplir de grandes choses. Peut-être même que sans l’audace et la fougue propre à cet âge, elle n’aurait pas eu cette âme de conquérante.
“C’était une jeune paysanne qui, malgré son jeune âge, a lutté pour défendre la France contre les envahisseurs”, indique le souverain pontife. Jeanne naît dans un siècle ravagé par la guerre de Cent Ans. Dès ses treize ans, elle reçoit une mission d’envergure de ses “voix” : “bouter l’Anglais hors de France” et couronner le roi Charles à Reims. Effrayée d’abord, elle mettra quatre ans à se décider. Le roi rencontré, elle forme une armée et la conduit, prenant l’habit d’homme. L’image d’Épinal nous la montre en armure, à cheval, brandissant l’oriflamme fleurdelisé où le Christ est représenté, entouré des anges Michel et Gabriel. Elle a alors 19 ans.
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Avec le Christ et la Vierge Marie, la victoire est certaine, pour celle que l’on surnomme “la Pucelle”. Jeanne d’Arc accompagne le roi pour son sacre à Reims. La petite Lorraine est alors au sommet de sa gloire : la mission divine est accomplie. Mais cela ne durera pas : “Incomprise à cause de sa manière d’être et de vivre la foi, elle est morte sur le bûcher”, lit-on dans l’exhortation apostolique à son propos.
De fait, la jeune fille est faite prisonnière et après un long procès, elle est brûlée vive à Rouen. Si les milieux traditionalistes et nationalistes s’en sont emparé, son rayonnement est bien plus grand pour le Pape. Téméraire, audacieuse et persévérante, sainte Jeanne d’Arc est sans doute un exemple d’abandon à la volonté divine pour la jeunesse d’aujourd’hui.
Le travail est au cœur de la vie du chrétien
Donner sa vie par amour du Christ et du monde c’est aussi ce qu’a fait le jeune bienheureux, moins connu, mais plus contemporain, Marcel Callo. Ce breton est mort en 1945, à 24 ans. “Il fut emprisonné en Autriche dans un camp de concentration, où il réconfortait dans la foi ses compagnons de captivité, au milieu de durs travaux”, explique le pape François. Marcel Callo, scout et engagé dans la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC), est sans doute un exemple de fraternité, de bienveillance et d’attention auprès de son prochain.
Si le pape François fait appel à une figure plus connue, celle du bienheureux Charles de Foucauld, il souligne ici un aspect méconnu de sa spiritualité : le sens accordé au travail. La conversion fulgurante de celui qu’on a appelé “le gros Charles” est sans doute inspirante pour les jeunes.
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Quittant sa vie dissolue de paresse et de fête, il mènera ensuite une vie d’ascète, partagée entre prière et travail. Toute sa vie, le bienheureux a médité sur la vie cachée de Jésus travaillant humblement à Nazareth. Selon le Pape, il a développé “une riche et saine compréhension du travail”. Le travail est au cœur de la vie du chrétien, poursuit-il : “Le travail est une nécessité, il fait partie du sens de la vie sur cette terre, chemin de maturation, de développement humain et de réalisation personnelle”.
Le pape François n’a toutefois pas manqué de citer une figure de sainteté bien plus célèbre : sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Docteur de l’Église, patronne des missions, la carmélite qui mourra à 24 ans de la tuberculose, est un exemple d’abandon et d’abnégation. “Elle a vécu la petite voie de la confiance totale en l’amour du Seigneur et s’est proposé de nourrir par sa prière le feu de l’amour qui anime l’Église”, indique le Saint-Père. Avec cette nouvelle spiritualité appelée justement la “petite voie”, la petite Thérèse inspire encore les jeunes d’aujourd’hui.