Et si les enfants étaient les mieux placés pour nous raconter ce qui se passe après la mort ? Professeur de théologie au Collège des Bernardins, le père Guillaume de Menthière a donné dimanche 17 mars 2019 sa deuxième conférence de Carême à Notre-Dame de Paris sur le thème : "La Résurrection, improbable ?". Et il a choisi une touchante anecdote, relayée dernièrement par France Info, pour démontrer la probabilité d’une vie après la mort.
Comment sait-on qu’il existe quelque chose au-delà de la mort ? Est-ce de l’ordre de la conviction ? De l’intuition ? De la croyance ? Force est de constater que le commun des mortels semble « doué d’une certaine intuition d’une vie outre-tombe », et que cette intuition touche même les petits enfants, a expliqué le père Guillaume de Menthière, dimanche 17 mars, lors de sa deuxième conférence de Carême. Il envisage ainsi trois pistes qui corroborent l’idée qu’il y ait quelque chose plutôt que rien : l’intuition commune, l’expérience de la naissance et l’exigence de la justice.
Pour étayer ses propos il n’a pas hésité à citer cette anecdote, relayée par la « très laïque France Info », qui s’est déroulée en Écosse. Un petit garçon de 7 ans a envoyé une lettre par la poste à son père défunt. Adresse : Paradis. Il avait écrit sur l’enveloppe : « Monsieur le postier, pouvez-vous porter ceci dans le paradis pour l’anniversaire de mon papa. Merci ». Et le facteur a répondu à l’enfant : « Nous avons réussi à livrer votre lettre à votre père dans le ciel, ce fut un défi d’éviter les étoiles et les autres objets galactiques sur la route du paradis ».

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Cette histoire prouve bien que l’amour continue au-delà des frontières de la mort. Le père de Menthière conclut : « Par intuition, cet enfant et cet homme savent tous deux qu’il est bien vrai que le papa défunt n’est pas retourné au néant et qu’il a lu, on ne sait comment, la lettre touchante de son fils ».