Les chrétiens pratiquants sont plus heureux que les chrétiens non-pratiquants ou ceux qui ne croient pas, révèle une étude du Pew Research Center.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi le vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Les personnes engagées dans des communautés religieuses ont tendance à être plus heureuses et investies dans la société que celles qui ne pratiquent pas ou qui ne croient pas, rapporte une étude du Pew Research Center, institution américaine réputée pour ses statistiques démographiques religieuses mondiales. Réalisée à partir de données des États-Unis et de 25 autres pays (la France n’en fait pas partie, ndlr.), cette analyse montre également que les personnes pratiquantes ont également tendance à moins fumer et moins boire.
Lire aussi :
Sept pistes pour être un peu plus heureux chaque jour
Pour mener cette étude, les chercheurs du Pew Research Center ont adopté une approche globale. Ils ont cherché à déterminer si la religion avait un impact positif, négatif ou neutre sur l’individu en fonction de huit indicateurs différents concernant le bien-être individuel et sociétal disponibles fournis par des enquêtes internationales menées au cours de la dernière décennie. Ce rapport examine en particulier les niveaux de bonheur auto-évalués par les répondants à l’enquête, ainsi que cinq mesures de santé individuelle et deux mesures de la participation citoyenne.
Lire aussi :
En France, 26% des jeunes adultes se déclarent chrétiens
Cette analyse montre par exemple qu’aux États-Unis un engagement régulier au sein d’une communauté religieuse est clairement lié à des niveaux plus élevés de bonheur et d’engagement civique (voter aux élections, devenir bénévole…). Cela peut suggérer que les sociétés où les niveaux d’engagement religieux sont en baisse (tels que les États-Unis) risquent de connaître un déclin du bien-être personnel et sociétal. Mais l’analyse avance néanmoins relativement peu de preuves que l’affiliation religieuse par elle-même est associée à une probabilité plus grande de bonheur personnel ou d’implication civique.