Vous vous souvenez peut-être de cette nouvelle surprenante, celle qui venait d’une équipe de chercheurs qui proclamait avoir découvert le gène du”bonheur” ?
En étudiant les données génétiques de près de 300.000 personnes, des scientifiques ont réussi en effet à isoler les composants du génome humain qui pourraient expliquer nos différentes perceptions du bonheur. Si nous ne sommes pas égaux dans notre perception du bonheur, nous pouvons, comme le souligne Christophe André, nous exercer à créer des moments de bien-être.
Le bonheur, un état de grâce
Si le concept même interroge les philosophes depuis des siècles, nous avons souvent du mal à atteindre ce fameux état de grâce. Ce moment où, absorbé par une activité qui demande notre concentration, nous perdons toute notion du temps. C’est un sentiment de plénitude, d’apaisement et d’accomplissement.
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Pour être plus heureux, il faut être présent mentalement aux moments agréables que nous offre la vie. Si on mange un éclair au café en pensant à ses soucis de la veille, si on regarde la mer en pensant déjà à programmer ses prochaines vacances, on reste dans le ressenti agréable mais on ne le transforme pas en ce sentiment de plénitude, d’apaisement et d’accomplissement qu’est le bonheur. Ce n’est pas un exercice facile.
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Chaque fois que nous ne sommes pas présents à ce que nous vivons, nous risquons de passer à côté du bonheur. Cependant, plus nous musclons cette capacité de savourer des moments de bien-être, plus nous nous renforçons pour faire face aux épreuves de la vie. Cela ne signifie pas que nous cherchons à nier la réalité de la douleur. Ancrer les émotions positives dans notre quotidien, cela s’apprend. Car finalement, le bonheur, c’est d’abord savoir remercier pour les cadeaux inattendus de la vie.
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