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L’attitude à adopter pour éviter les querelles familiales

KŁÓTNIA MAŁŻEŃSKA
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Mathilde de Robien - publié le 17/10/18 - mis à jour le 08/01/22
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Qui n’a pas vécu, de près ou de loin, les affres des querelles familiales ? Broutilles qui plombent l’ambiance le temps d’un déjeuner ou guerres fratricides autour d'un héritage, elles finissent par détruire à petit feu une famille. Au XIXe, Amélie et Frédéric Ozanam ont eux aussi vécu des situations identiques. Voyez comment ils ont réagi.

Les lettres échangées entre Frédéric et Amélie Ozanam durant l’été et l’automne 1842 témoignent du soin que ces époux portent à l’entente familiale. Suite au décès de la mère de Frédéric, il existe de nombreux sujets de tensions entre ses trois frères. Les conseils d’Amélie, ainsi que les prises de position de Frédéric, peuvent tenir lieu de modèles à ceux qui défendent l’harmonie familiale.

Préserver coûte que coûte l’harmonie familiale, quitte à se sacrifier

Frédéric et Amélie partagent tous deux ce désir premier de préserver une bonne entente familiale, quel qu’en soit le prix. Pour eux, la famille prime sur les intérêts individuels. De fait, ils préfèrent renoncer à leurs droits plutôt que d’entrer en conflit avec les frères de Frédéric.

Ils se sentent en quelque sorte responsables de la paix qu’ils jugent bon de maintenir dans la famille. Pour sauvegarder l’entente fraternelle, qu’ils considèrent comme un trésor inestimable, mais aussi pour honorer la mémoire de la mère de Frédéric.

Rester neutre lorsqu’un litige agite sa belle-famille

En d’autres termes, ne pas s’occuper de ce qui ne nous regarde pas. Et Amélie estime que les sujets de tensions existants entre son mari et ses beaux-frères ne la concernent pas. Elle opte donc pour une neutralité silencieuse, afin qu’on ne puisse pas croire qu’elle influence son mari.

Faire preuve d’humilité

Même s’ils « gagnent », ou si on leur donne finalement raison, les Ozanam restent discrets. Ils ne fanfaronnent pas, ils évitent de blesser les autres. « Ne cherche pas à leur faire sentir leurs torts. Il vaut mieux que tu sembles les ignorer », écrit Frédéric à Amélie le 6 octobre 1842.

Ils restent tout aussi humbles lorsqu’ils décident de faire trancher une question par une tierce personne, étrangère aux ressentiments des uns et des autres. Frédéric demande ainsi à sa femme de se rendre à Lyon rendre visite à une tante, afin que cette dernière fasse figure de conciliatrice.

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