separateurCreated with Sketch.

Cinq conseils d’éducation des parents de sainte Thérèse de Lisieux

Family time activities
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Philip Kosloski - publié le 02/08/18
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Votre enfant ne veut pas vous obéir ? Vous êtes inquiets par le tempérament de votre petit dernier ? Pas d’inquiétude, vous n’êtes pas seuls ! Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse de Lisieux que nous fêtons le 12 juillet, ont rencontré les mêmes difficultés que vous. Voici les cinq conseils des époux Martin.

Canonisés le 18 octobre 2015, Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse de Lisieux, ont vécu dans des conditions de vie étonnamment proches des nôtres malgré le siècle qui nous sépare. Ils ont travaillé tous les deux tout en élevant leurs enfants, ils ont couru, comme nous, après le temps et ont connu les joies et les peines (quatre enfants morts en bas âge, le cancer du sein de la mère de famille suivi de son décès prématuré, des enfants orphelins, le veuvage du père puis sa démence…) d’une famille ordinaire. Mais ce qui fait la sainteté des époux Martin, c’est bien la foi et la confiance en Dieu qui les ont animés et qu’ils ont transmis à leurs filles. L’amour de Dieu a été leur source et leur but. Cette attitude du cœur a fait de leur vie une aventure d’amour, dans laquelle ils ont embarqué leurs enfants. Pour construire jour après jour cette atmosphère bienveillante et aimante au sein de sa famille, voici les cinq conseils des époux Martin.

1.Confiez ses enfants à Dieu dès leur naissance

Zélie avait l’habitude de confier chaque enfant à Dieu dès ses premières heures. Elle disait cette prière : « Seigneur, donnez-moi la grâce que cet enfant soit consacré par Vous, et que rien ne ternisse la pureté de son âme. » Si les fruits de ce geste n’étaient pas immédiatement perceptibles, Zélie voulait que ses enfants puissent devenir des saints. Elle avait conscience qu’il ne fallait pas attendre et que, dès la naissance, il fallait commencer à les "élever pour le Ciel". « Quand nous avons eu nos enfants, nous ne vivions plus que pour eux, c’était tout notre bonheur », confiera-t-elle plus tard. « Pour moi, c’était la grande compensation, aussi je désirais en avoir beaucoup, afin de les élever pour le ciel. (...). Pourvu que j’arrive au Paradis avec mon cher Louis et que je les vois tous bien mieux placés que moi, je serais assez heureuse comme cela ».

2.Aimer avec une surabondance d’affection

On oublie trop souvent à quel point les enfants ont besoin d’amour. Louis et Zélie ont aimé leurs enfants avec une affection débordante tout en s’assurant que ces derniers en aient conscience. Céline, la cinquième fille du couple Martin, a ainsi dressé un portrait de son père dans son livre Mes saints parents : « Tout en étant toujours dur envers lui-même, il était toujours affectueux avec nous. Pour nous, son cœur était exceptionnellement tendre. Il ne vivait que pour nous. Aucun cœur de mère n’aurait pu surpasser le sien. » Louis exprimait son affection en donnant des petits noms à ses filles, témoignant de l’amour particulier qu’il avait pour chacune. Il appelait Marie « le diamant » ; Pauline était sa « fine perle » ; « L’intrépide », c’était Céline ; « Le bon cœur » revenait à Léonie. Quant à Thérèse, elle était « La petite reine ». Cette dernière décrit ainsi la tendresse de ses parents : « Le Bon Dieu s’est plu à m’entourer d’Amour, mes premiers souvenirs sont empreints des sourires et des caresses les plus tendres ».

3.Ne jamais renoncer, même si c’est difficile

Zélie encourageait ainsi son frère, qui s’inquiétait pour l’un de ses enfants difficile à éduquer : « Ne sois pas préoccupé si tu vois que ta petite Jeanne manifeste du caractère. Cela ne l’empêchera pas de grandir et de devenir plus tard un enfant excellent, elle deviendra même ta consolation. Je me souviens à quel point Pauline était semblable, lorsqu’elle avait deux ans, à quel point j’étais inquiète pour elle – et aujourd’hui elle est la meilleure de toutes. Mais je dois te dire aussi que je ne l’ai pas gâchée non plus. Même lorsqu’elle était toute petite, je ne lui ai jamais permis de faire n’importe quoi. » Pauline n’était pas le seul enfant à donner des soucis aux parents Martin. À leur tour, Thérèse et sa sœur Léonie ont suscité de nombreuses d'inquiétudes. Toutefois, Zélie et Louis n’ont jamais baissé les bras, même s’il leur a fallu attendre longtemps avant de voir les fruits de leurs efforts.

4.Etre un exemple de charité

Vos enfants s’imprègnent de chacun de vos gestes, qu’ils soient bons ou mauvais. Louis et Zélie ont fait de leur mieux afin d’enseigner à leurs filles le respect du prochain. Céline décrit ainsi la patience de son père avec les autres, même lorsque ces derniers se comportaient mal avec lui. « Un jour, je l’ai accompagné chez un de ses locataires dont il devait percevoir le loyer ; c’était dans la grande rue de Lisieux. La femme a refusé de payer, elle s’est précipitée sur lui en l’insultant. J’étais horrifiée, tandis que lui gardait son calme. Il ne lui a rien répondu, il ne s’est jamais plaint de cette femme. » Sainte Thérèse témoignera plus tard de la manière dont son père vivait concrètement l’Évangile: « Ce que surtout j’avais remarqué, c’était les progrès que Papa faisait dans la perfection; à l’exemple de Saint François de Sales, il était parvenu à se rendre maître de sa vivacité naturelle au point qu’il paraissait avoir la nature la plus douce du monde... Les choses de la terre semblaient à peine l’effleurer, il prenait facilement le dessus des contrariétés de cette vie ». Comment espérer la patience et la bonté chez nos enfants si on ne leur donne pas le bon exemple ?

5.Jouer et s'amuser avec eux

De nos jours, il est facile d’abandonner son enfant devant un écran et de ne jamais jouer avec lui. Pourtant, les enfants ont besoin de notre attention, même dans leurs jeux. C’est ainsi que Céline raconte comment sa mère participait aux siens : « Elle manifestait de la joie à jouer avec nous, au risque de prolonger ses journées de travail jusqu’à minuit ou même après. » Louis jouait aussi avec ses filles, il fabriquait parfois des petits jouets, il inventait des jeux et, surtout, il aimait beaucoup chanter avec elles !

Les cinq conseils des parents de sainte Thérèse pour éduquer vos enfants

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)