separateurCreated with Sketch.

Au Cameroun, un prêtre assassiné dans la zone anglophone

YAOUNDE' CATHEDRAL

La cathédrale Notre-Dame-des-Victoires de Yaoundé.

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Agnès Pinard Legry - publié le 23/07/18
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Le curé de la paroisse catholique de Bomaka, un quartier de Buea, la capitale de la région anglophone du Sud-Ouest du pays, a été tué le 20 juillet par des individus non identifiés.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi le vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

C’est un nouveau drame qui vient endeuiller l’Église catholique du Cameroun. Le père Alexander Sob, curé de la paroisse catholique de Bomaka, un quartier de Buea, la capitale de la région anglophone du Sud-Ouest du Cameroun, a été tué ce vendredi 20 juillet par des individus non identifiés. « Nous avons reçu des photographies du corps du prêtre décédé », Alexander Sob, a indiqué un chargé de communication de l’Église catholique à Yaoundé, précisant que les auteurs du meurtre restent inconnus et que le corps est mutilé.



Lire aussi :
Décès de Mgr Jean-Marie Bala : l’épiscopat camerounais recherche la vérité

« C’est avec un cœur lourd et une grande tristesse que nous annonçons le rappel à Dieu de notre prêtre bien-aimé le Révérend Alexander Nougi Sob, un prêtre de notre église locale qui a été abattu à Muyuka », a déclaré avec émotion le vicaire général du diocèse de Buea, le révérend Asek Bernard. Les autorités camerounaises ne se sont quant à elles pas encore exprimées sur les circonstances de la disparition du prêtre.


Protest Kinshasa
Lire aussi :
En Afrique, « l’Église catholique se trouve du côté de l’homme »

Alors que les évêques camerounais ont lancé en mai un profond « cri de détresse » face à la détérioration de la situation sécuritaire dans les régions anglophones du pays, les combats sont devenus quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises, déployées massivement dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays, et des hommes armés se présentant comme les « forces de restauration » d’un État anglophone. Au total, 160 000 personnes ont dû fuir leur logement à la suite des violences, rapporte l’ONU. D’après le centre International Crisis Group (ICG), « au moins 120 » civils et « au moins 43 » membres des forces de sécurité ont été tués depuis fin 2016. Le bilan côté séparatistes est inconnu. Pour l’ICG, l’Église catholique est le seul acteur à même de « promouvoir le dialogue » entre les insurgés et le gouvernement.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant.