Les obsèques de l’accordéoniste Yvette Horner, décédée à l’âge de 95 ans le 11 juin dernier, ont été célébrées mardi à Saint-Roch (Paris). Son inhumation doit avoir lieu ce mercredi à Tarbes, ville dont elle était originaire.“Yvette Horner a si bien servi l’amour par la musique, elle a donné de nouvelles lettres de noblesse à l’accordéon par son talent”, a souligné le père Luc Reydel au cours de l’homélie prononcée lors de la messe d’enterrement de la musicienne à Paris.
Ce mercredi 20 juin, à 16 heures, un ultime adieu lui sera fait dans la cathédrale de Tarbes. L’accordéoniste est en effet originaire de cette petite ville des Pyrénées, située à 18 kilomètres du sanctuaire de Lourdes. Jean-Pierre Brun, le manager et éditeur qui l’a accompagnée pendant plus de trente ans, a assuré qu’elle ferait désormais “valser les anges au grand bal dans les nuages”.
Elle aimait s’y recueillir
Proche de l’artiste, il a également confié à La Depêche qu’elle était très attachée à la Madone de Lourdes. Celle qui maniait si bien le piano du pauvre “ne pouvait envisager de venir chez elle, à Tarbes, sans se rendre à Lourdes, à la grotte Massabielle, pour prier la Vierge”, explique-t-il. Ajoutant qu'”elle aimait s’y recueillir, prier une petite demi-heure avant d’aller faire brûler un cierge et de remplir d’eau une petite gourde”.
Dans un entretien donné à KTO en 2006, l’artiste, qui voulait être religieuse enfant, s’était livrée de façon intime sur son art et sur la foi transmise par ses parents, elle qui avait effectué un long séjour dans une institution religieuse : “Je suis croyante, je pense que la foi est un engagement à Dieu qui permet à l’intelligence de vivre au-dessus de ses moyens”, confiait-elle.
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