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Sans tristesse, pas de joie de vivre ?

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Zyta Rudzka - Marzena Devoud - publié le 08/02/18
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Si la tristesse est sœur jumelle de la souffrance, elle peut se révéler positive. Certes les épreuves de la vie nous obligent à sortir de nos zones de confort. Mais elles nous permettent aussi très souvent de trouver une véritable force qui nous révèle le chemin de la joie de vivre.

La tristesse aide à se regarder “dans l’âme”

Après un évènement douloureux, un deuil, une dispute ou une rupture, la tristesse peut s’installer pour longtemps. En creusant le vide et la solitude en nous, elle envahit à tel point notre vie qu’elle nous contraint de laisser tomber la routine quotidienne. Et c’est tant mieux.

Yvonne Dolan, une psychothérapeute américaine, a raconté dans un article comment, un jour, elle s’était retrouvée bloquée toute seule dans sa maison, à cause d’une grande tempête de neige. Coupée du monde, elle en avait profité pour s’occuper à ranger ses archives familiales. Un calvaire qu’elle repoussait depuis des lustres, sous prétexte qu’elle n’avait jamais le temps.


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Lorsqu’elle se mit à la tâche, elle se sentit, au début, terriblement irritée et oppressée. Mais au bout de quelques heures, c’est une véritable joie qui est apparue. Cette sortie forcée de la routine quotidienne lui a apporté finalement un moment de paix intérieure et de réflexion sur sa propre vie. Les tempêtes de notre vie nous coupent du monde, mais elles nous relient au profond de notre être.  

La tristesse nous rend créatifs

La vie est faite de hauts et de bas. Dans les moments d’épreuves, la solitude qui nous assaille n’est qu’une apparence. Quelque chose, au plus profond de nous-même, se met à transformer la tristesse en quelque chose d’autre, en quelque chose de mieux.


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C’est une sorte d’état en suspens qui s’empare de nous et qui aiguillonne à la fois notre sens critique et notre capacité d’analyse. Nous plongeons alors dans nos ressources profondes, celles qui nous permettent un nouveau regard sur nos problèmes. La mélancolie est créatrice !

La tristesse nous rend plus nobles

Au lieu de vouloir à tout prix améliorer vite notre humeur (en prenant par exemple un médicament), offrons de la bienveillance envers nous-même. Acceptons ces instants de désarroi, de fragilité, de capitulation. Pourquoi être toujours en forme, souriant, fort et d’attaque ?


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Donnons-nous la permission de vivre notre tristesse. Au plus profond de nous-même et sans peur. Vécue de façon authentique et libre, celle-ci se transforme en force en nous mettant sur le chemin d’émotions positives. Telles que l’empathie, la compassion, le respect des autres. La tristesse nous rend plus attentive à l’autre, plus responsable de lui : plus noble.

La tristesse pour apprendre la joie de vivre !

Elle nous donne une occasion formidable de réflexion sur soi, elle nous questionne sur le bonheur et les priorités de la vie. La tristesse ne montre pas forcément que nous étions sur la mauvaise voie. Mais elle permet de tracer mieux notre chemin vers l’épanouissement, de savourer mieux les joies simples de la vie, de savoir mieux ce qui chante dans notre âme !

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