“Chanter, c’est prier deux fois”. Cette célèbre citation attribuée à saint Augustin évoque l’importance du chant au cœur de la louange chrétienne. Elle nous rappelle à quel point l’âme est sensible à la beauté du chant et de la musique en général.À travers les siècles, nombreux sont les saints à avoir été portés par la musique. Voici cinq exemples d’hommes et de femmes que la musique sacrée éleva jusqu’à la sainteté.
Bienheureuse Maria Dina Bélanger
Née au Canada en 1897, Dina montra très tôt des prédispositions pour le piano, si bien que ses parents l’envoyèrent à New York pour qu’elle puisse étudier la musique dans une école renommée. Mais la vocation religieuse fut plus forte, et la jeune femme entra chez les Sœurs de Jésus-Marie à l’âge de 24 ans. Elle continua à pratiquer la musique au couvent et composa des hymnes inspirés de ses expériences mystiques.
Bienheureux Francisco Bandrés Sánchez
Comptant parmi les innombrables martyrs de la guerre civile espagnole, Francisco était un prêtre salésien, musicien et chef d’orchestre.
Bienheureux Giovanni Giovenale Ancina
Né en 1545, Giovanni était un homme aux nombreux talents : il était à la fois médecin et musicien avant de rejoindre l’Oratoire, la nouvelle communauté fondée par saint Philippe Néri. Devenu prêtre, il resta dévoué à la musique et composa de nombreux hymnes pour la communauté.
Saint Nicetas de Remesiana
Au IVe siècle, Nicetas composa de nombreux hymnes latins destinés à la liturgie. Certains spécialistes lui attribuent la composition du Te Deum.
Saint Romain le Mélode
Parfois appelé “l’Hymnographe”, saint Romain vécut au VIe siècle et fut à l’origine de nombreux hymnes toujours utilisés dans la liturgie byzantine. Il n’était pas un musicien né − il avait une mauvaise voix et avait du mal à lire et à chanter en public − mais acquit cette grâce divine par l’intercession de la Vierge Marie.
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