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Il s’agit de la période parfaite pour faire un bond vers la sainteté.
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Le Carême est la période parfaite pour faire un bon vers la sainteté. Mais comme le dit sainte Thérèse, une petite violette n’aurait pas l’idée de se prendre pour une rose, et une rose n’aurait pas l’idée de se prendre pour une pâquerette. Alors pour que chacun fasse un Carême selon l’état de son âme, voici cinq conseils pour réussir… et ne pas se décourager.
Conseil n°1 : ne pas surestimer ses forces
« Pierre lui dit alors : “Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas.”Jésus lui répond : “Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois.” Mais lui reprenait de plus belle : “Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas.” »(Marc 14,30). Le premier Pape lui-même a péché par orgueil. En surestimant ses forces, et se croyant déjà prêt à mourir pour Jésus, il ne fut à cette époque capable que d’une chose : le renier trois fois.
Quand on n’est pas habitué à se sacrifier, il ne faut pas prendre de mesures trop radicales. S’imposer un seul repas par jour ou supprimer tout plaisir gustatif pendant 40 jours, alors que l’on n’a même pas l’habitude de jeûner tous les vendredis pendant l’année, c’est l’échec assuré. Le premier jour est une torture, le deuxième jour on craque et le troisième jour on est totalement découragé, on se sent nul, on pense que l’on n’y arrivera jamais et on abandonne.
Sainte Thérèse de Lisieux, dans Histoire d’une âme, raconte qu’elle était si consciente de sa faiblesse qu’elle ne s’imposait que de ridicules mortifications. Elle se refusait notamment de s’adosser quand elle s’asseyait. Chacun étant différent, doit trouver à quelle mesure se mortifier pendant le Carême, sans présomption, ni sans mollesse.
Par exemple, on peut s’interdire le café ou le chocolat, selon ce que l’on préfère. On peut aussi se fonder sur les symboles : s’interdire le pain, le fruit de la vigne, et la viande, afin d’attendre Pâques pour consommer le pain, le vin et la chair qui donnent la vie éternelle.
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Conseil n°2 : faire un jeûne utile
Certains n’ont pas le plaisir de la bouche, ne sont pas gourmands et ont déjà l’habitude de manger de façon frugale. Pour eux, le jeûne de nourriture représenterait-il un vrai effort ? D’autres sont effectivement gourmands, mais ont une alimentation saine et sans excès. Pour ceux-ci, le jeûne de nourriture représenterait effectivement une mortification. Cependant, ceux-là mêmes peuvent souffrir d’un défaut plus grave, duquel il vaudrait mieux se débarrasser. Chacun doit trouver son propre jeûne afin d’arriver à Pâques débarrassé d’une addiction.
Jeûne d’internet – Contre l’addiction au téléphone et aux réseaux sociaux : perte de temps immense, mais aussi source énorme de fatigue. L’abus d’internet mène souvent à se coucher bien trop tard, à l’insomnie ou au mauvais sommeil… source d’irritabilité, qui mène à la colère, à la déprime, et in fine au péché.
À la place, on peut relire les Évangiles, dont on sous-estime souvent la puissance, orgueilleux que nous sommes et certains de les connaître par cœur… En réalité, chaque réouverture de ce livre offre une nouvelle lumière, de nouvelles grâces. En effet, ils renferment la Parole de Dieu… la Parole étant le moyen par lequel Il a créé le monde. Qui, en se replongeant dans les Évangiles pour la première fois depuis longtemps, n’a pas eu les larmes aux yeux en relisant les béatitudes, l’épisode de la femme adultère, ou la passion de saint Luc ? Cette lecture est revigorante et renforce la gratitude et l’amour pour Dieu.
Jeûne de parole – Contre la médisance : moins de sorties avec ses amis, de temps passé au téléphone, de déjeuners avec ses collègues… afin d’éviter les bavardages inutiles, et si souvent peccamineux.
Jeûne de musique dans les oreilles – Contre l’égoïsme : L’homme est par nature un être social, mais au XXIe siècle, l’homme est surtout un animal étrange, qui n’accepte de sortir de chez lui qu’à condition d’avoir ses écouteurs et sa musique à fond dans les oreilles, afin de ne surtout pas être importuné par d’autres humains. Résultat ? Repli sur soi et entretien de l’égoïsme.
Jeûne de dépendances nuisibles à la santé : alcool, cigarette, malbouffe, fastfoods… Et si le Carême était une véritable cure de jouvence, une promenade de santé, pour arriver à Pâques revigoré ?
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Conseil n°3 : faire le Carême avec Jésus
Demander à Jésus de se servir de nos sacrifices pendant le Carême pour l’Œuvre de la rédemption. Lui demander de se servir de nous pendant cette période, de nos sacrifices, mais aussi de nous aider à ne pas nous décourager et de tenir bon jusqu’à Pâques.
Conseil n°4 : se fixer une intention de Carême
Pour ne pas se démotiver, et surtout pour donner un sens à cette période, il peut être bon de convenir avec Dieu de bien accomplir le jeûne que l’on a choisi, pour une intention particulière, comme à la Messe : pour la conversion d’un proche, pour se débarrasser d’une dépendance, pour se débarrasser d’un péché que l’on commet régulièrement, pour la libération du Purgatoire des membres de sa famille, pour arriver à faire un choix (changer de profession, entrer en religion, se marier ou non avec la personne avec qui on est en couple ?…)
Conseil n°5 : la prière
« Jésus leur répondit : « Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière. » » (Marc 9, 29)
« Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. » (Marc 14, 38)
La recette pour la sainteté nous la connaissons : c’est la prière. Nous savons aussi que l’attachement et la récitation quotidienne du Chapelet est un signe de prédestination pour le Ciel. Le Chapelet, étant selon Saint Pie X « de toutes les prières la plus belle, la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la Très Sainte Vierge. » Il y a bien-sûr d’autres prières. On peut par exemple commencer les Oraisons de Sainte Brigitte ou redire tous les matins les vœux de notre Baptême.
On peut s’aider par exemple du livre Le Carême au jour le jour, de l’Abbé P. Troadec : une courte réflexion et une méditation, accompagnées d’une prière, pour chaque jour du Carême.
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