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8 jeunes séminaristes n’ont pas assez d’argent pour devenir prêtres

© Credofunding

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Sabine de Rozières - publié le 27/01/17
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À Digne, les revenus du diocèse sont trop faibles pour poursuivre le séminaire. Aidons-les !C’est la quadrature du cercle. On pleure d’avoir eu des générations sans vocations sacerdotales… mais maintenant que nos jeunes hommes osent franchir le cap, le grand saut, que dis-je, la péninsule, et bien les diocèses manquent d’argent pour accueillir et former correctement les futurs prêtres. Le diocèse de Digne (dans les Alpes-de-Hautes-Provence) en est l’exemple malheureusement parfait.

Huit vocations chez Mgr Jean-Philippe Nault ! C’est génial direz-vous, assez improbable même. Sauf que le nerf de la guerre est encore le manque de revenus dans ce diocèse au sept cathédrales.

Ils s’appellent Marc-Henri, Bertrand, Fredy, Alban, Juan-Sebastian, Pierre-Matthieu, Jean-Baptiste ou encore Joseph. Ils ont entre 20 et 34 ans, sont vigoureux et débordants d’entrain. Mais ils ne pourront pas continuer leur séminaire dignement… dans ce diocèse à 60% rural qui ne compte que 36 prêtres en activité.

Lancement d’une campagne de financement participatif

Mgr Nault a donc décidé de faire appelle à la générosité du public via une campagne de financement participatif. On peut se dire que Digne est loin et qu’on ne saurait l’indiquer sur une carte sauf que, quand vous entendez Lubéron, Gorges du Verdon, Mercantour, cela évoque les vacances, le soleil et les messes auxquelles vous pouvez aller lors de vos villégiatures. Ainsi, même si ce n’est pas notre diocèse, on est assez contents d’avoir des messes célébrées au fin fond de nos campagnes toute l’année.

Le coût d’une année de formation

Un an de formation pour ces huit séminaristes coûte 130 000 euros. Le diocèse a déjà réuni la moitié de la somme mais il manque 65 000 euros. À ce jour, une campagne Credofunding a été lancée et a déjà récolté quasiment 24 000 euros.

En 40 jours il va falloir récolter 41 000 euros. Faisons chauffer la carte bancaire ! On ne vit pas d’amour et d’eau fraîche et, surtout, on a besoin de prêtres bien formés et bien dans leurs baskets.


Lire aussi : En chiffres. Ce que l’Église catholique fait de ses « richesses »


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