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La nouvelle église chaldéenne de Saint-Jean-l’Apôtre inaugurée à Arnouville

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Sylvain Dorient - publié le 07/03/16
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Mgr Louis Sako est venu d’Irak, dimanche 6 mars, pour consacrer le nouvel édifice religieux.En plus des près de 2 000 paroissiens venus se presser ce dimanche 6 mars à l’inauguration de la toute jeune église Saint-Jean-l’Apôtre à Arnouville (Val-d’Oise), le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, l’archevêque de Paris André Vingt-Trois et l’évêque de Pontoise, Mgr Stanislas Lalanne, se sont rendus sur place. La cérémonie était diffusée à l’extérieur sur un écran géant. Elle s’est déroulée essentiellement en araméen, la langue des chaldéens, celle que parlait le Christ.

Manque de place

L’église Saint-Thomas-l’Apôtre, de Sarcelles (Val-d’Oise), était remplie tous les dimanches lors des trois messes du jour. La construction d’une autre église pour la communauté chaldéenne était devenue indispensable. Celle-ci, très pratiquante, a été grossie par l’afflux de réfugiés fuyant l’Irak. Mgr Sako leur a exprimé sa solidarité lors de la cérémonie de dimanche : “Je ne peux oublier les 120 000 chrétiens qui ont tout quitté en une nuit, à Mossoul, sauf leur foi. Ils n’ont pas perdu leur courage. Accrochez-vous à votre identité”. Une identité profondément associée à la foi pour cette communauté très pratiquante.

“Sans église, ils sont comme des poissons hors de l’eau”

Le chantier de Saint-Jean-l’Apôtre a été lancé en 2014, et a coûté 6,6 millions d’euros, financés grâce aux dons et au soutien des Chantiers du cardinal. Il vient confirmer la pérennité de la communauté chrétienne chaldéenne du Val-d’Oise. Elle est à la fois un lieu de célébration et de rassemblement. Comme beaucoup de chrétiens d’Orient, les chaldéens sont très attachés aux activités de la paroisse. “L’église et la salle paroissiale sont au centre de nos vies”, témoigne Céline Yanan, du secrétariat de la paroisse.

Les activités, groupes paroissiaux sont nombreux et actifs, et permettent de conserver les liens entre les familles. Les réfugiés qui fuient l’Irak et quittent leurs repères sont rassurés de trouver une communauté accueillante qui parle leur langue et comprend leurs coutumes. Céline Yanan constate même que ceux qui sont mal logés sont réticents à partir en province pour avoir plus de place pour s’installer : “Ils ne veulent pas s’éloigner de leurs voisins et de leurs familles”. Ils craignent de distendre leurs liens amicaux et familiaux.

1 200 jeunes catéchisés

Le nouvel édifice comprend, en plus de l’église de 500 places, un rez-de-jardin contenant les salles d’enseignements, indispensables pour les activités paroissiales, y compris le catéchisme qui concerne tout de même 1200 enfants dans cette communauté de 11000 personnes.

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