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Les cinq caractéristiques du Pharisien des temps modernes

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Sœur Theresa Aletheia Noble - publié le 15/11/15 - mis à jour le 27/03/23
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Que vous le vouliez ou non, vous en êtes un de temps en temps...

Parfois on parle des Pharisiens comme s’ils n’étaient qu’un exemple historique de ce qu’il ne faut pas faire. Pourtant, Jésus passait beaucoup de temps avec eux, leur rendait visite, répondait à leurs questions. Il les aimait. Même si nous allons à l’église, connaissons notre foi et plaçons Dieu au dessus de tout, nous risquons de nous comporter comme des Pharisiens. En fait, il est presque sûr que nous agissons comme eux à un moment ou à un autre. Voici cinq caractéristiques d’un Pharisien des temps modernes selon les Saintes Écritures :

1Le levain du désordre

Jésus nous dit "gardez-vous du levain des Pharisiens" (Mc 8, 15). Le rôle du levain est intéressant : il se répand petit à petit à l’ensemble du pain.

Quand nous agissons comme les Pharisiens, nous semons la zizanie chez les fidèles. Nos intentions sont souvent bonnes, mais nos actions suscitent le trouble et une mauvaise "fermentation". Si le fruit de nos actions est la peur, la colère et l’inquiétude, au lieu de la paix, l’amour et la joie, nous savons que le Seigneur n’est pas à l’œuvre.

2 Experts en surveillance

Dans l'évangile de saint Marc, nous voyons Jésus traverser un champ avec ses disciples un jour de sabbat. Les disciples cueillent du blé car ils ont faim. Les pharisiens (cachés dans les champs !) surgissent et accusent Jésus car ses disciples ont violé le sabbat (Mc 2, 23–24). Les efforts incessants que déploient les Pharisiens pour trouver de possibles erreurs dans le comportement de Jésus ou de ses partisans sont absurdes.

Nous devenons des Pharisiens lorsque nous regardons le monde extérieur en cherchant ce qui ne va pas. Rien n’est jamais assez bien pour un Pharisien, et rien ne mérite qu’on se réjouisse, si ce n’est les malheurs des autres.

3 Dieu merci, je ne suis pas comme… (à compléter)

"Mon Dieu, je te remercie parce que je ne suis pas comme les autres" (Lc 18, 11). Ce Pharisien croyait véritablement que prier signifiait se vanter de toutes ses bonnes actions.

Le problème en raisonnant ainsi est que la vraie sainteté se concentre sur ce que l’on peut améliorer en chacun d’entre nous. Si les saints trouvaient beaucoup de points à améliorer, nous devrions certainement adopter la même attitude !

4 Une relation malsaine à l’autorité

Il est intéressant de voir que Jésus a dit au peuple de se soumettre à l’autorité des Pharisiens mais qu’ils étaient furieux en voyant l’autorité divine de Jésus.

Nous avons une relation ambigüe à l’autorité. Il nous est difficile de reconnaitre celle de Dieu, encore plus de ses médiateurs sur terre. Une rébellion et une remise en question saines peuvent être positives, mais nous pervertissons cette vérité quand nous désobéissons en pensant mieux savoir que Dieu ou quand critiquer les autres devient une obsession.

5 Une rigueur impitoyable

Dans la parabole du Pharisien et du collecteur d’impôts, alors que le Pharisien est imbu de sa propre bonté, le publicain connaît la gravité de ses péchés et implore la pitié de Dieu.

Quand nous sentons que nous avons besoin de pitié, nous nous tournons vers Dieu et Il nous prend dans Ses bras. Une fois que nous avons ressenti cet amour absolu et inconditionnel, nous hésitons moins à donner ce même amour aux autres.

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