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Les associations de terrain s’insurgent contre la proposition de loi socialiste. Pour le Conseil des femmes francophones, cela équivaudrait à ouvrir une porte supplémentaire aux pédophiles.
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Une proposition de loi de l’opposition socialiste demande d’abaisser l’âge de la majorité sexuelle de 16 à 14 ans. Pour le moment, la coalition au pouvoir ne semble pas vouloir modifier le Code pénal, mais le débat est bien ouvert et les réactions d’inquiétude se multiplient, certains n’hésitant pas à crier au scandale, voyant dans cette proposition « une hypothétique légalisation progressive de la pédophilie ».
LeConseil des femmes francophones de Belgique met en garde contre les dangers d’une telle loi à un moment où
« les violences faites aux femmes et les violences sexuelles restent encore trop peu sanctionnées ». Cet abaissement mettrait les jeunes adolescents dans la même situation que les adultes pour lesquels les chiffres sont accablants, les plaintes et les recours difficiles », dénonce-t-il dans un
communiqué de presse. Le conseil rappelle qu’entre 14 et 16 ans, un rapport sexuel constitue un « attentat à la pudeur ». Faire passer cette loi serait « ouvrir une porte supplémentaire aux pédophiles en tout genre » – au sein de la famille mais aussi à l’extérieur de la famille, qui seraient alors confortés plus que jamais dans leurs comportements « les plus pervers, les plus abjects ».
En mars dernier, dans une tribune parue dans le Soir, les associations de terrain dont la Fédération laïque des centres de planning familial, la Fédération des équipes SOS enfants, et la Fédération des Institutions de Prévention éducative, étaient montés au créneau contre cette proposition de loi socialiste, affirmant que la limite à 16 ans permet aux jeunes de refuser un rapport sexuel tandis qu’une limite rabaissée à 14 ans indiquerait une autre « normalité ». « Et ceci à un âge où le consentement risque d’être encore plus soumis à séduction ou emprise, et ce plus particulièrement pour les jeunes les plus vulnérables », mettent en gardent les associations.
Combien de vies brisées à tout jamais en perspective ? Les auteurs de ce projet en ont-ils bien conscience ? Le conseil des femmes francophones de Belgique craint que cette possibilité n’aggrave la situation des jeunes en général et ne fasse peser sur leurs épaules des risques nouveaux. Après le vote de sanctions administratives à l’égard des mineurs, si la majorité sexuelle devait être abaissée, il faut s’attendre à ce que la même chose soit faite pour la majorité pénale.