Ces détresses de plus en plus répandues font de grands ravages dans les couples chrétiens ou non, et donc dans des familles et chez de nombreux enfants comme de récentes études le dévoilent ; mais aucun « expert » dans l’histoire contemporaine – qu’il soit pasteur, théologien, philosophe, politique, médecin, psychologue ou sociologue – n’a su comme Jean Paul II apporter un diagnostic et des remèdes aussi pertinents à ce mal si profond et général du siècle. Bien loin des « y’a-qu’à-faut-qu’on », il propose à tous des clés si nouvelles et pertinentes pour ne pas désespérer de l’amour et du mariage, pour que le chemin difficile et périlleux de l’amour porte peu à peu des fruits de pardon et de guérison, et en cela d’intensité et de durabilité au cœur des couples… et donc des familles. Car au-delà des époux, les grands bénéficiaires de ce chemin de guérison et de renouveau de l’amour, ce sont les enfants, preuves tangibles s’il en est de l’amour de leurs parents : le plus bel héritage qu’on puisse léguer à un jeune adulte, son plus grand tremplin de vie et de liberté, n’est-ce pas que papa et maman s’aiment toujours, en qualité et en intensité ? Comment parents, nous aspirons tous à léguer le meilleur à nos enfants, à les « armer » au mieux pour la vie ; alors, pour leur plus grand bien : époux, aimons-nous intensément en suivant le chemin étroit mais si béni du mariage tel que ce grand pape nous le propose.
Merci donc au tout nouveau « saint Jean Paul II » d’avoir fait, à l’aube de ce nouveau millénaire et au nom de Dieu, cet immense cadeau à l’humanité : tout un monde en quête pathétique de sens et d’amour, y aspire si impatiemment, si intensément ! Prions le nouveau saint afin qu’advienne en ces temps si perturbés sur ces questions cette Nouvelle Evangélisation du mariage et de la sexualité.
Alex & Maud LAURIOT PREVOST[1]