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"Si j'avais été baptisée dès le début, je ne serais peut-être pas aussi proche [de Dieu] que je le suis aujourd'hui", assure Karla, qui a reçu le baptême pendant le carême après une longue attente. Elle se prépare maintenant à vivre sa première Pâques en tant qu'enfant de Dieu. Karla Hernández a vécu l’un des moments les plus heureux de sa vie en acceptant Jésus. À 30 ans, elle a prononcé les mots "oui, je renonce à Satan" un dimanche de carême, devant sa famille et ses amis.
Ses parents, bien que baptisés catholiques, n'étaient pas pratiquants et ne lui avaient donc jamais parlé de religion. Pourtant, Karla a toujours ressenti le besoin de se connecter spirituellement. Elle s'est même plongée dans le monde de la méditation et du yoga à la recherche de cette connexion.

Tout a commencé à changer lorsque, à 28 ans, elle rencontre son fiancé, Omar. Il lui confie alors qu’il s’était éloigné de l'Église mais qu’après une expérience marquante au Maroc, en pleine pandémie de Covid, il avait dû se tourner vers le Créateur. "Il m’a dit qu’à ce moment-là, il avait tout oublié : la spiritualité, la méditation et tout le reste. Il s'est remis à parler et à croire en Dieu." Son témoignage et sa vie de catholique l'ont tellement marquée qu'elle a commencé à l'accompagner à la messe et aux adorations eucharistiques.
Après deux ans de relation, Omar la demande en mariage et lui partage son souhait de se marier religieusement. Sachant qu'elle n'était pas baptisée, Karla s’engage l’accepte et demande à une amie, Iliana, de l’aider à se mettre sur le chemin des sacrements. "Le lendemain de nos fiançailles, nous avons assisté à une heure d’adoration. Ils ont prié pour nous, pour notre mariage. C'était tellement beau que je me suis mise à pleurer", confie-t-elle à Aleteia. "Ce jour-là, j'ai dit à mon fiancé que j'avais ressenti Sa présence."

Le processus n’a pourtant pas été facile pour Karla. Même si elle commençait à sentir Dieu dans sa vie, il y a eu de nombreux moments de doute. Son fiancé Omar a heureusement toujours été là pour la soutenir et l’encourager. Progressivement la jeune femme se construit une vie de prière, motivée par les gestes spontanés de son compagnon et les heures d’adoration auxquelles elle assiste. Elle assure même avoir regardé la série "The Chosen", poussée par le désir d'en savoir plus sur Jésus.
Son amie Iliana, devenue sa marraine, l'a emmenée à des temps de partage avec différents prêtres pour la préparer à recevoir les sacrements. Mais pour différentes raisons, la date de son baptême a dû être repoussée. C’est finalement en ce début du mois de mars que Karla a reçu le baptême. "Lors de mon baptême, j'ai ressenti la même émotion que lorsque je suis allée voir le Saint-Sacrement la première fois, j'ai senti mes larmes couler", poursuit la jeune femme.

Karla a prononcé son renoncement à Satan pour accueillir Dieu dans son cœur et, en s'approchant des fonts baptismaux, alors que l'eau tombe sur son front, elle a remercié le Seigneur de lui avoir donné l'occasion de le connaître. Au cours de cette célébration, elle a également fait sa première communion et sa confirmation. En recevant le corps du Christ, Karla a été remplie de joie. Elle s'est sentie accueillie, appartenant à une maison.
À la fin de la célébration, sa mère lui a dit à quel point elle était fière et surprise de voir le changement dans sa vie et son engagement dans l'Église ; elle pouvait maintenant l'accueillir non seulement comme sa fille, mais aussi comme une enfant de Dieu. Sa sœur, qui a deux jeunes filles non baptisées, s'est également approchée d'elle et lui a annoncé une grande nouvelle : "J'ai envie de les baptiser et de te prendre comme marraine."

Ce grand amour qu'elle connaît et reçoit de Dieu, elle veut en faire un pilier de son mariage et le transmettre à ses (futurs) enfants. Et la jeune femme de s’interroger avec force : "Quand j'y repense, j'ai l'impression d'être en retard. Je me dis : comment se fait-il que je ne l'ai pas fait plus tôt ? Et puis rapidement je me dis : ‘Je dois désormais témoigner avec encore plus d’énergie ?’"