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Qui a dit que la famille n’avait plus sa place dans la société ? Parfois malmenée dans la société et volontiers opposés aux mouvements tendances des no kids ou child free, la famille ne semble pourtant pas avoir dit son dernier mot. Une première étude réalisée par l’Ipsos CESI, une école d’ingénieurs, à l’occasion de la journée mondiale du bonheur, montre que pour près d’un Français sur deux la famille et les enfants sont la principale source de bonheur. 47% d’entre eux citent ainsi leurs enfants et leurs proches comme principale source de joie. Un deuxième sondage réalisé par l’Ifop pour "VIVA !", le forum qui se tient ces 22 et 23 mars à Vincennes, montre qu’en cas de coup dur, 73% des Français se tournent d’abord et avant tout vers la famille.
La famille, lieu de croissance humaine, elle est la première école de l’amour, "là où on apprend, si on le veut bien, à se décentrer du "moi d’abord" qui nous encombre si souvent", détaillait Pascale Morinière, présidente des Associations Familiales Catholiques (AFC) sur Aleteia. Elle est aussi "la matrice, l’incubateur de la vie sociale : elle apprend à chacun à se situer dans des relations d’altérité et à sortir de la toute-puissance du petit enfant." Enfin, la famille est le tout premier lieu de la solidarité. Et Pascale Morinière de poursuivre : "C’est le premier amortisseur social parce que c’est le lieu de l’amour "sans si, ni mais", l’amour inconditionnel, celui qui affirme : "Quoi qu’il arrive, je serai là pour toi"."
La famille, une école d'humanité
"Foyer de joies et d’épreuves, d’affections profondes et de relations parfois blessées, la famille est vraiment une "école d’humanité" (cf. Gaudium et Spes, 52), dont le besoin se fait fortement ressentir", rappelle avec force l’Église. L’Église catholique reconnaît avant tout la famille comme étant "le fondement de la société humaine". Sans famille, pas de vie sociale possible. En allant un peu plus loin, cette mission d’être la cellule première et vitale de la société, la famille elle-même l’a reçue de Dieu.
Dans une époque marquée par l’individualisme et la fragilisation des liens sociaux, la famille apparaît plus que jamais comme un repère essentiel. Non seulement elle est le premier lieu de transmission de l’amour et des valeurs, mais elle est aussi un refuge face aux épreuves et un creuset où se forge la fraternité. C’est pourquoi l’Église invite chaque famille à devenir un véritable "sanctuaire domestique", où la prière et la foi vécue en commun façonnent des cœurs ouverts au don de soi. À travers la fidélité, la patience et le pardon, la famille reflète ainsi le dessein même de Dieu pour l’humanité : une communion d’amour, appelée à rayonner bien au-delà de ses propres murs.
