Lors de ses trois rencontres à la polyclinique Gemelli avec le pape François, hospitalisé pour une grave infection respiratoire, il n’a « absolument pas » été question de renonciation, a assuré le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin ce 17 mars 2025.Campagne de soutien 2025
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Le ‘numéro 2’ du Vatican a évoqué lundi 17 mars la santé du pontife et une éventuelle renonciation en répondant aux questions de journalistes – dont I.MEDIA – en marge d’une rencontre interreligieuse à Rome. Les rares personnes qui ont pu voir le pape depuis sont arrivée à l'hôpital le 14 février, sont les ‘numéros 2 et 3’ du Saint-Siège, le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin et le substitut Mgr Edgar Peña Parra. Ils ont été officiellement reçus par trois fois dans son appartement médicalisé du 10e étage : le 24 février, le 2 mars et le 9 mars. « Je l’ai vu il y a déjà une semaine, depuis je n’ai pas eu d’autres occasion de le voir », a confié le cardinal interpelé par la presse ce lundi. Et de confier : « Je l’ai trouvé mieux par rapport à la première fois ».
Selon le secrétaire d’État, les réunions avec le chef de l’Église catholique sont l’occasion d’évoquer des dossiers importants de l’Église catholique. « Nous lui présentons les thématiques et les problèmes qui ont besoin d’une solution et le pape donne ses indications », a-t-il expliqué. En revanche, la question d’une éventuelle renonciation du pontife de 88 ans, qui n’est pas apparu en public depuis plus d’un mois, n’a « absolument pas » été abordée, a affirmé le cardinal italien.
Après sa première audience au Gemelli, le Vatican avait annoncé que durant cette rencontre avec ses collaborateurs, le pape François avait signé des décrets du dicastère pour les Causes des saints et convoqué un consistoire pour approuver des causes de canonisation. Cette annonce surprise avait suscité des interrogations, puisque c’est au cours d’une telle réunion de cardinaux que Benoît XVI avait annoncé sa renonciation.
Déjà dans un entretien au Corriere della Sera le 22 février, le cardinal Parolin avait qualifié les rumeurs autour d’une éventuelle renonciation comme des « spéculations inutiles ». « Maintenant nous pensons à la santé du Saint-Père, à son rétablissement, à son retour au Vatican : ce sont les seules choses qui comptent », avait-il assené.