Campagne de Carême 2025
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Exemple de sainteté, ami ou ambassadeur des miracles eucharistiques… Carlo Acutis attire des croyants de tout âge et de tous les horizons. En France, des écoles, des paroisses et des sanctuaires s’intéressent à sa vie et le proposent comme modèle de sainteté à suivre. Nombre d'entre eux ont même pu recevoir une relique du bienheureux et la proposer à la vénération des fidèles, faisant ainsi croître encore davantage la dévotion envers cet adolescent italien. Le pape François, qui lui voue une affection toute particulière, le donne régulièrement en modèle pour les jeunes d’aujourd’hui. C’est d’ailleurs pour cette raison que le pontife argentin a décidé de canoniser ce "geek de Dieu" le 27 avril lors du Jubilé des Adolescents, qui se tiendra à Rome du 25 au 27 avril 2025. Un événement auquel tiennent à prendre part des grands comme des petits, tous attirés par la spiritualité de ce jeune.
Un saint qui renforce les liens intergénérationnels
Henri, 69 ans, attendait depuis longtemps la date de la canonisation de Carlo Acutis. "J’y vais avec mon petit-fils de 10 ans, Aldric", confie-t-il fièrement à Aleteia. L’heureux grand-père de 19 petits-enfants a découvert Carlo Acutis grâce à l'une de ses filles il y a trois ans. "Elle m'a offert un livre sur lui et il m'a profondément marqué. Son attachement à l'Eucharistie, qu'il considérait comme l'autoroute du Ciel, m'a particulièrement frappé", confie le retraité. Sa vie, à la fois brève et riche, même dans des choses simples, l’a poussé à découvrir ce jeune homme et à partager cette dévotion avec ses petits-enfants, également attachés au jeune bienheureux. Visite de sa tombe à Assise, découverte de son exposition sur les miracles eucharistiques à la cathédrale de Luçon, prière et demandes d’intercessions. "J’ai créé un lien particulier avec lui, reconnaît ce Versaillais qui le prie régulièrement. Par exemple, je lui ai demandé que mon petit-fils puisse être admis dans une école de chant de renom. Il y a été accepté. Assister à la canonisation de Carlo est une continuité logique dans ma vie." En attendant de se rendre à Rome, Henri n’hésite pas à évangéliser au nom de Carlo et ne cesse de parler autour de lui de ce jeune homme remarquable qui lui a "ouvert les yeux sur la présence réelle de Dieu dans notre vie". Pour lui, Dieu se manifeste encore aujourd’hui à travers des saints comme Carlo. "Il est tellement actuel et vivant. Son exemple provoque un électrochoc !", assure-t-il encore.
Assister à la canonisation de Carlo est une continuité logique dans ma vie.
Comme Henri, Vincent, 55 ans, estime que "Carlo représente la modernité et parle particulièrement à notre époque". "J’aime beaucoup sa passion pour l’Eucharistie et son engagement auprès des jeunes. Nous en parlons régulièrement avec nos cinq enfants âgés de 27 à 15 ans, tous attachés à la foi", explique ce chef d’entreprise qui se rendra avec son épouse à la canonisation de Carlo Acutis. "C’est le cadeau d’anniversaire de mon épouse", indique le Niortais.
Un intercesseur familial
Patricia, elle, a un lien très particulier avec Carlo Acutis. "Il est né la même année que mon fils, a été déclaré vénérable un 5 juillet, jour de l’anniversaire de mon fils, et il est mon intercesseur privilégié pour mes enfants qui sont indifférents aux choses de la foi", détaille-t-elle. Partie avec son époux à Cotignac en 2021 pour demander à Notre-Dame de Grâce un petit-enfant, elle a découvert au sanctuaire l’exposition sur les miracles eucharistiques de Carlo Acutis qu’elle venait de découvrir dans le cadre de sa catéchèse pour les enfants de sa paroisse se préparant à leur première communion. Neuf mois après ce voyage, le couple a eu la joie d’accueillir deux petits-fils. "Depuis, mon mari, moins sensible aux choses de la foi, a également une vénération pour Carlo", confie cette Belge. En découvrant sur Ictus Voyages la proposition du pèlerinage à Rome à l’occasion de la canonisation de Carlo Acutis, le couple a sauté sur l’occasion. "Nous comptons demander lors de ce voyage son intercession toute particulière pour la guérison de notre petite fille, née sourde profonde en 2024…"
Un exemple pour des jeunes
Si Gabrielle ne peut pas se rendre à la canonisation de Carlo Acutis, elle voulait que ses filles et les jeunes de Boulogne-Billancourt puissent le faire. "J'ai lu un article sur Aleteia concernant la date de la canonisation de Carlo Acutis et je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose. La date de sa canonisation venait d’être dévoilée, donc rien n'était encore organisé", explique Gabrielle. Avec l’aide de Marie-Carmen, une sœur consacrée du Regnum Christi, cette mère de famille a réussi en trois jours à rassembler 25 adolescents boulonnais, désireux de se rendre à la canonisation de Carlo Acutis. "Les jeunes seront logés à Rome au sein de la congrégation. Trois adultes vont les accompagner dans ce voyage et d’autres accompagnateurs de Regnum Christi les prendront en charge sur place pour organiser les visites et veiller à ce que tout se passe bien", précise encore Gabrielle, dont les deux filles sont ravies de prendre part à ce pèlerinage.
"J’aime bien Carlo et sa vie. Je trouve que comme il a vécu à notre époque, c’est plus facile de prier avec lui. Grâce à lui, je sais qu’on peut aussi atteindre la sainteté", confie Olivia, 12 ans. Sa sœur aînée, Colombe, voue un culte particulier au jeune italien qu’elle a découvert il y a quelques années au collège. Après avoir lu un livre sur Carlo Acutis, elle a ressenti dans son cœur le désir de savoir comment elle pouvait, à son tour, être un témoin de Jésus autour d’elle. "Carlo m’a montré qu’il était possible de devenir saint en faisant des choses simples et qu’il n’était pas nécessaire de devenir capucin comme Padre Pio, par exemple. Avec lui, j’ai appris qu’il faut être attentive aux autres et ne pas se renfermer sur soi-même", poursuit l’adolescente de 14 ans, persuadée qu’aller à Rome pour sa canonisation sera "quelque chose d’incroyable et beau à vivre". En attendant d’aller vers Carlo, c’est Carlo qui vient vers la jeune fille. Avec sa famille, elle accueille durant les trois semaines du mois de février les reliques du bienheureux, qui voyagent de famille en famille à Boulogne-Billancourt.