separateurCreated with Sketch.

Comment augmenter sa joie spirituelle dans les moments difficiles

La fille pleure et sourit. Des yeux bouffants. Portrait émotionnel d'une belle brune. Dépression, tristesse, solitude
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Philip Kosloski - publié le 27/12/24
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
La joie véritable ne vient pas de la recherche de plaisirs terrestres. La joie véritable est un don qu’il est possible de recevoir uniquement en ouvrant son cœur à Dieu.

Il n’est pas facile pour tous de faire l’expérience de la vraie joie. De nombreuses personnes peinent à se souvenir de la dernière fois où ils ont été vraiment heureux, en particulier lorsque des épreuves difficiles les ont éprouvés. Cependant, la joie est une partie essentielle de la promesse chrétienne : elle ne peut pas être trouvée par ses propres forces, mais elle peut être reçue comme un don du Seigneur. 

En 1975, le pape Paul VI a consacré une encyclique à la joie, appelée Gaudete in Domino, où il décrit les caractéristiques de la joie chrétienne et la manière dont les hommes peuvent se préparer à l’accueillir. Saint Paul VI commence par rappeler la nature fondamentale de la joie chrétienne qui est enracinée dans la relation avec le Christ ressuscité :

La joie chrétienne est, en substance, la participation spirituelle à la joie insondable, divine et humaine, qui est dans le cœur de Jésus-Christ glorifié […] Cette joie découle d’une communion entre Dieu et l’humanité, et elle tend vers une communion toujours plus universelle. Cette joie ne peut en aucun cas inciter à l’égoïsme. Au contraire, elle ouvre le cœur aux autres, tout en éveillant le désir profond du bonheur éternel.

Cette joie réside donc dans le cœur de Dieu lui-même et ne peut être atteinte qu’en étant en union profonde avec Lui. S’il est possible d’en avoir des prémisses dès cette vie terrestre, elle ne se réalisera dans sa plénitude qu'au Ciel. Le saint pontife remarque ensuite que les saints ont témoigné de cette joie, même au milieu des épreuves les plus difficiles. Il prend l’exemple de saint Maximilien Kolbe :

Au milieu des périodes les plus tragiques qui ont ensanglanté notre époque, [saint Maximilien Kolbe] s'est offert volontairement à la mort pour sauver un frère inconnu, et les témoins rapportent que sa paix intérieure, sa sérénité et sa joie ont en quelque sorte transformé le lieu de la souffrance — qui était habituellement comme une image de l'enfer — en antichambre de la vie éternelle, aussi bien pour ses compagnons d'infortune que pour lui-même.

Cette joie profonde dont les saints ont fait l’expérience a été rendue possible par leur abandon total à Dieu et à Sa volonté. Comme l’expliquait sainte Thérèse de Lisieux :

Parfois il est vrai, le cœur du petit oiseau se trouve assailli par la tempête, il lui semble ne pas croire qu'il existe autre chose que les nuages qui l'enveloppent ; c'est alors le moment de la joie parfaite pour le pauvre petit être faible. Quel bonheur pour lui de rester là quand même, de fixer l'invisible lumière qui se dérobe à sa foi !

Si vous aspirez à la joie véritable dès cette vie, il est bon de se rappeler qu’elle ne vient pas de ses propres efforts, ni par la recherche de plaisirs terrestres, mais elle se trouve dans la rencontre avec Dieu, et dans son abandon à Lui.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)