Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi le vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Mot devenu très à la mode, pour parler souvent de charité, il souligne la dignité que l’on doit à tout homme, parce qu’il est enfant de Dieu : enfant, vieillard, malade, handicapé… Respect jusque dans sa mort, non pas en le tuant pour tuer sa souffrance, mais en la soulageant ! Vertu de base dans la vie sociale, le respect procède de la justice qu’on doit aux autres et un peu de la charité, comme charité minimum. On parle de respect pour les enfants dans leur fragilité, pour les morts dans leur mémoire, des biens d’autrui dans leur intégrité. On doit le respect à la Création, comme don de Dieu et avec gratitude pour tout ce qu’elle nous fournit. Il y a toute une chaîne de respect entre les hommes, dans un continuum entre le respect à Dieu (contre le blasphème) et le respect à ceux qui le représentent, tirant leur autorité de Lui : autorités civiles, parents, enseignants (contre la révolte).
Les fiancés se doivent le respect l’un pour l’autre parce qu’ils ne sont pas encore engagés à s’unir et les époux parce qu’ils se sont donnés totalement et que l’autre est une demeure sacrée. Le respect de la dignité de toute personne humaine a fait la merveille de la civilisation chrétienne, bien attaquée aujourd’hui. Mais le respect ne peut s’imposer par une loi. Aussi faut-il recommencer à l’enseigner avant de parler de civilisation de l’amour et de ses deux marqueurs d’humanité, l’enfance et la vieillesse. « Il y a deux moments de sa vie ou tout homme est respectable : son enfance et son agonie » (Henry de Montherlant).