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La définition de guérir ? Délivrer d’un mal physique ou moral une personne malade. Rendre la santé, le salus latin qui a donné le mot « salut », but de l’incarnation de notre Sauveur, le médecin des hommes. Pour chacun de nous, la demande est grande d’être guéri de nos maux, de ce qui nous emprisonne, nous limite, nous fait souffrir, pour être débarrassé de ce qui nous atteint. Au risque trop souvent de recourir à des guérisseurs de tout poil, à des pratiques plus ou moins rationnelles, voire faisant affaire avec des esprits mauvais. N’est-ce pas d’abord de consolation dont nous avons besoin pour porter notre souffrance plus dignement, surtout s’il elle est inévitable. Car l’être humain a des ressources inimaginables pour souffrir, surtout si c’est pour une noble cause, l’histoire est remplie de héros qui ont dépassé la souffrance : les martyrs et les saints.
La conversion n’est-elle pas souvent préférable à la guérison ? La conversion est active, la guérison est plus passive, mais il faut vouloir guérir. Les médecins savent bien que le malade participe à sa guérison. Sur le plan spirituel, le Seigneur nous guérit non sans que nous le demandions avec persévérance, avec foi et prêt à tout faire selon sa volonté, soit que l’on guérisse pour se mettre à son service, comme nous le voyions si souvent dans l’Evangile, soit que nous portions une part de la souffrance du monde en s’associant à la sienne. « Guérir parfois, soulager souvent, écouter toujours » disait le célèbre médecin Pasteur. La confiance en Dieu, comme tous les miracles de guérison de l’Evangile nous le rapportent, est la clé de la guérison. Mais, pour reprendre Ambroise Paré : « Je le soignai, Dieu le guérit », il ne faut surtout pas retirer de la guérison un quelconque pouvoir.
A l’heure de la mort qui pointe à l’horizon, les soins palliatifs ne guérissent pas, mais ils soulagent la souffrance et assurent la paix pour faire le passage, mieux que l’euthanasie qui brise le travail nécessaire pour se préparer à la mort et finalement ne respecte pas la dignité de l’être humain.