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40 jours pour… ne plus rater “la minute héroïque” au réveil

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Anne-Sophie Retailleau - publié le 07/03/24
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Dans son message de carême, le pape François invite à un "mouvement de libération". En réponse à l’appel du Pape, Aleteia a identifié 40 habitudes ou addictions qui nous empêchent de vivre véritablement en chrétien et donne, chaque jour du carême, des pistes pour s’en libérer.

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Qui n’a jamais connu de matins difficiles, où le simple fait de sortir du lit semble être une épreuve insurmontable ? En cette fin d’hiver, ces matins difficiles sont le quotidien de beaucoup ! Et nos vies bien remplies ne facilitent pas les choses… Bref, nous avons toujours de bonnes raisons d’être (très) fatigués. Et pourtant, il faut bien sortir du lit. Si certains n’hésitent pas une seconde en entendant la sonnerie du réveil, d’autres préfèrent gagner quelques minutes dans les bras de Morphée, grâce au fameux bouton "snooze" qui permet de reporter son réveil. Et il n’est pas rare que certains répètent l’opération jusqu’à quatre ou cinq fois avant d’abandonner la couette. Contrairement à ce que l’on croit, cette pratique est totalement contre-productive : selon une étude du professeur Till Roenneberg, un chercheur en chronobiologie allemand, le réveil n’en serait même que plus difficile ! Mais surtout, cette habitude n’est pas bonne pour notre vie spirituelle ; elle relève en fait du péché de paresse. "Le paresseux retourne sur son lit" lit-on dans le livre des Proverbes (Pr 26, 14). Comme le disait Don Bosco, "l’oisiveté est la mère de tous les vices", et peut conduire "à refuser la joie qui vient de Dieu et à prendre en horreur le bien divin" (CEC 2094). Reporter son réveil peut donc être le symptôme d’un mal à ne pas sous-estimer.

Le réveil est un appel de Dieu

Pour combattre cette mauvaise habitude, saint Josemaría Escrivá proposait un moyen simple et radical à appliquer, "la minute héroïque" : "La minute héroïque. — C’est l’heure précise de te lever. Sans hésitation : une pensée surnaturelle et… debout ! — La minute héroïque : tu as là une mortification qui renforce ta volonté et n’affaiblit pas ta nature" (Chemins, n°206). Voilà un effort de carême très concret à mettre en œuvre, qui pourrait bien, contre toute attente, transformer notre vie. Car derrière la sonnerie du réveil, il y a en fait l'appel tendre et aimant du Seigneur qui nous attend dans la prière matinale, puis dans les tâches quotidiennes. L'exemple du jeune Samuel peut nous éclairer. "Parle, ton serviteur écoute", répond-il lorsque Dieu l'appelle dans le silence de la nuit (1S 3, 10). Ce que le Seigneur attend en premier de ce jeune garçon appelé à devenir un grand prophète, c’est d’être là, de se rendre disponible, tout simplement. Pensons que nous aussi, chaque matin, Il nous appelle à nous rendre disponibles pour faire Sa volonté, dans les petites choses et peut-être un jour dans les grandes. Si nous croyons vraiment cela, pourquoi rester au lit une minute de plus ? 

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