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Réjouissons-nous, c’est la rentrée !

Rentrée des classes dans l'école élémentaire Jules Simon, à Montpellier (Hérault), le 1er septembre 2020.

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Delphine de Firmas - publié le 31/08/23
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La rentrée sans regrets, c’est comme l’entrée d’un bon repas, une mise en appétit à savourer sans modération.

Le soleil se couche un peu plus tôt… Il fait plus frais le soir. Les feuilles des arbres commencent à jaunir. Les amis sont partis, les siestes dans le hamac aussi... Imperceptiblement, la rentrée s’esquisse. Déjà, les enfants renâclent et traînent les pieds comme ils le feront bientôt sur le chemin de l’école. Il va falloir revenir au quotidien, à la routine, au gris du ciel… Et si la rentrée devenait une occasion de joie plutôt que de regrets ? Une perspective de nouveauté plutôt que de recommencement ?

Ces nouveautés qui nous attendent

Reprise, retour, rentrée : ôtons ce préfixe qui nous plombe ! La rentrée sans son « r », cela devient une entrée. Qu’elle soit culinaire ou résidentielle, cette pièce de choix donne envie de découvrir la suite. Elle met en appétit. Voilà qui est heureux : la rentrée, une invitation à se régaler ! La reprise peut constituer un chemin vers la nouveauté. Une nouvelle année commence, au moins du point de vue scolaire. N’est-elle pas l’occasion de prendre des résolutions, de décider de futurs engagements et de choisir des activités nouvelles ?

L‘inconnu est une opportunité de changer, d’évoluer, d’abandonner une mauvaise habitude, comme un faux pli sur une chemise que l’on efface au repassage. Au lieu de se crisper d’avance en voyant défiler les derniers jours du mois d’août, réjouissons-nous des nouveautés qui nous attendent. Un nouveau collègue ? Ce sera l’opportunité de mieux définir les attributions de chaque membre de l’équipe. Une nouvelle mission ? Ce n’est pas seulement une pression supplémentaire, c’est aussi l’occasion d’accomplir une tâche qui nous rendra fiers. Une charge supplémentaire de travail ? Ce n’est pas tant une difficulté qu’un prétexte pour optimiser son organisation.

Changer notre regard

Oui, mais la réalité est bien celle-ci : davantage de dossiers à traiter, de trajets à effectuer ou de projets à monter puisque l’équipe a été réduite, que le poste d’untel a été supprimé et que l’entreprise doit continuer à se développer malgré tout ! Aucune baguette magique ne réduira les distances, aucun super pouvoir ne permettra de lire un rapport en quelques secondes, aucune formule magique ne donnera la solution d’un problème. Sur le monde, nous n’avons aucun pouvoir. La mer est bleue et l’herbe verte, personne n’y peut rien. En revanche il est un pouvoir que nous avons tous : changer notre regard.

Ce ne sont pas les choses qui changent mais bien ce que nous en faisons. La quantité de travail ne changera pas, mais nous avons bel et bien la liberté de la voir soit comme une charge nsurmontable, soit comme un défi à relever. Quel menu choisissez-vous ? Je vous souhaite une succulente entrée !

En images : 10 conseils pour une rentrée en douceur

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