"Métro, boulot, dodo", trois petits mots qui mettent sans ménagement une vie en boite, l’étiquetant d’un triste "ennuyeux et sans saveur". Et quand est-il pour les prêtres ? "‘Métro’ c’est raté parce que nous, les prêtres, nous avons la chance souvent de vivre sur notre lieu de travail", s’amuse le père Clément, prêtre à Saint-Cloud, dans le deuxième épisode de la web-série du diocèse de Nanterre sur les vocations consacré au quotidien de ces derniers.
Et le "boulot" alors ? "Effectivement on travaille mais est-ce que la vie d’un prêtre est un travail ?", s’interroge-t-il. "Oui et non parce que toute notre vie, on est prêtre. Et par toute notre vie, on donne la vie chrétienne aux personnes que l’on rencontre. C’est un travail particulier pas si répétitif que ça !". Pour le père Guillaume, prêtre à Rueil-Malmaison, "on n’est pas vraiment dans un métier quand on devient prêtre. C’est un état qui prend toute notre vie." "Ce qui est sûr c’est qu’on ne s’ennuie pas un seul jour. On est dans la joie, la joie du don et puis la joie de la rencontre", résume-t-il.
Reste le "dodo". "Je sais que ne me reposerai qu’au Ciel", reprend avec humour l’un des prêtres. "Alors il faut essayer de se reposer sur terre et dormir suffisamment, sinon on s’épuise mais enfin le véritable repos que j’attends ce n’est pas celui routinier de chaque jour mais celui de savoir que le travail qui m’a été confié a été accompli. Et ça je ne pourrai en profiter qu’à la fin de mes jours !".