Quand on les voit devant l’autel au moment de la consécration ou au pupitre pour l’homélie, les fidèles voient les prêtres comme des pasteurs, des hommes chargés de les accompagner sur les chemins de foi. Mais ce sont aussi des hommes qui, à un moment donné de leur vie, ont décidé de répondre oui à l’appel de Dieu. "Quand j’étais petit je voyais les prêtres comme des saints, des gens qui étaient parfaits et aussi comme des gens un peu ennuyeux", confie le père Guillaume, aujourd’hui curé de paroisse à Rueil Malmaison, dans une courte vidéo où il témoigne de sa vocation. "Mon image d’eux a changé au fil du temps. J’ai rencontré des grands témoins de Dieu qui m’ont fait envie, qui rayonnaient vraiment."
Désormais curé de paroisse à Clichy, le père Raoul voyait le prêtre comme "celui qui priait, qui était bienveillant, qui s’occupait des autres et qui avait cette bonté de Dieu » mais aussi qui "devait être infaillible". "Je me rends compte que le prêtre n’est pas un super-homme, ce ne sont pas les meilleurs qui sont choisis par le Seigneur. Les prêtres sont des hommes qui aiment le Seigneur avec leurs faiblesses et qui essayent d’être fidèles à cet amour du Seigneur." Pour le père Clément, c’est à la fin d’un pèlerinage de servants de messe, en 3e, lorsqu’il a vu ensemble trois frères prêtres du même diocèse heureux d’être prêtre qu’il a compris. "La fraternité sacerdotale parle d’elle-même. C’est vraiment à ce moment-là que j’ai compris vraiment profondément ce que c’était qu’un prêtre. Et j’ai compris que j’étais appelé à être comme eux." Des témoignages simples, rayonnants, d’hommes qui ont décidé de suivre le Christ.