Lorsqu’on lit les dernières conversations de la petite Thérèse sur son lit de mort, on se rend compte qu’elle attendait ce passage vers l’au-delà avec impatience, même avec joie. Car elle savait qu’elle serait alors encore plus proche de toutes les personnes qu’elle avait connues et aimées. Le chapelet des personnes agonisantes est une prière qui touche le sens de cette impatience et de cette joie évoquées par sainte Thérèse. Il donne à ceux qui sont en train de mourir une lumière apaisante et réconfortante.
1SON ASPECT
Le chapelet des personnes agonisantes utilise le chapelet traditionnel, c’est-à-dire celui qui comprend cinq dizaines de petits grains pour le Je vous salue Marie, précédées chacune d’un grain plus gros pour le Notre Père. Partant de l’un des grains plus gros, une branche terminale comporte trois petits grains Je vous salue Marie, un gros Notre Père et un crucifix.
2SON HISTOIRE
Si on ne connaît pas celui qui a composé le chapelet des personnes agonisantes, ce dernier est une réponse sobre et profonde à la fois au désarroi face à la mort qui ne se situe pas dans un futur inconnu, mais elle est irrévocablement entrée dans le temps présent. L’auteur de ce chapelet a su trouver les mots pour donner à sa prière une force et une clarté étonnante.
3POURQUOI LE PRIER ?
Prier le chapelet des personnes agonisantes permet de saisir le bonheur d’être uni à Dieu au moment du passage vers la vie éternelle. Sainte Claire d’Assise l’exprime dans sa prière écrite à l’heure de sa propre mort. Pleine de gratitude, sa louange révèle la grande paix intérieure qui l’habitait au moment du passage vers l’au-delà :
4COMMENT LE PRIER ?
On commence par le signe de croix. Ensuite, sur le crucifix on récite :
Sur les gros grains, on dit :
Sur les petits grains, on récite :
À la fin de chaque dizaine :
À la fin du chapelet :
5Castelbaljac et la Vierge Marie
Couturier, créateur, designer, Jean-Charles de Castelbajac conjugue avec originalité tous les arts dans ses œuvres. Son inspiration vient souvent de son éducation catholique. Il dessine des anges sur les murs parisiens, crée les chasubles de Jean Paul II pour les JMJ de Paris en 1997. En 2011, il crée une tenue pour la Vierge dans le cadre de l'exposition "Icône de mode" au Musée des Tissus de Lyon, consacrée à l'histoire du vestiaire de la Vierge Marie, érigée à l’occasion en icône de mode. Fidèle à son désir de rester "en lien avec le sacré", il a confié un jour qu’une partie de son inspiration venait notamment de la symbolique des couleurs dans le sacré.