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Du bon usage de Houellebecq pour le catholique

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MICHEL HOUELLEBECQ
Henri Quantin - publié le 29/01/22
Pour l’écrivain Henri Quantin, Houellebecq a ceci de catholique qu’il ne cache rien des misères de l’homme contemporain tout en en « mettant à mort les contrefaçons de bonheur ». Pour autant, il ne va pas au bout de la nuit…

Interrogé sur le monde de Marcel Proust, Claudel eut un jour cette réponse : « Nous n’assistons qu’à une décomposition concertée. Eh ben ça a un certain intérêt, le spectacle de la décomposition, mais j’avoue que pour moi ça ne va pas extrêmement loin. » La phrase se présentait comme un jugement sévère, mais elle pourrait être une des meilleures définitions du roman, au moins depuis Balzac : un art de la décomposition. Le poète, lui, ne renonce pas à chanter, enchanter ou réenchanter. 

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