Amputée de la jambe gauche au début du mois de juin suite à une interruption brutale du flux sanguin artériel, l’ancienne miss Colombie, Daniella Álvarez, ne cesse de témoigner sur les réseaux sociaux d’une inlassable confiance en Dieu. Son témoignage a ému des millions de personnes à travers le monde.“Aujourd’hui, je vous remercie, Seigneur, petite Vierge, famille et vous tous d’être toujours avec moi. Je dois ma foi, ma tranquillité et mon optimisme à Dieu. J’ai vécu des moments très difficiles, j’ai éprouvé les douleurs les plus fortes que vous puissiez imaginer. Des mois difficiles viendront, mais je suis sûr que le meilleur pour ma vie arrive. Priez pour moi.” Ce beau message d’espérance publié par Daniella Álvarez sur son compte Instagram le 13 juin dernier témoigne de l’état d’esprit dans lequel se trouve cette femme de 31 ans, qui fut élue miss Colombie en 2011. La veille, elle avait annoncé à ses 2,4 millions d’abonnés qu’elle s’apprêtait à se faire amputer la jambe gauche, en raison d’une ischémie qui affecte ses membres inférieurs.
Cette maladie interrompt brutalement le flux sanguin artériel et peut causer la mort lorsqu’elle n’est pas soignée. Depuis son opération, Daniella ne cesse de témoigner de sa foi et de son optimisme : “J’aime mon corps comme avant, je suis heureuse d’être ici dans ce monde pour surmonter tous les défis qui viennent dans ma nouvelle vie. Je sais qu’avec la main de Dieu je réaliserai TOUT”, écrit-elle notamment.
Son témoignage de foi a généré des centaines de chaînes de prière et des milliers de commentaires d’admiration et de solidarité à travers le monde. Des messages affluent de personnalités célèbres et de citoyens qui ne la connaissent pas, de prêtres qui prient pour sa santé et de membres de sa famille, ou encore de ses amis proches qui ont vécu avec elle cette étape difficile. “Le miracle est que je sois toujours en vie, je peux continuer à échanger avec vous, à être ici aujourd’hui, pour raconter mon histoire”, leur a-t-elle répondu.
Depuis plusieurs années, Daniella profitait de sa notoriété pour soutenir des œuvres caritatives en Colombie. Le père Jaime Marenco, qu’elle avait rencontré très jeune à Barranquilla, une ville des Caraïbes colombiennes où elle est née, raconte par exemple l’avoir invitée à soutenir un banquet de solidarité dans son archidiocèse en 2015. La jeune femme avait aussitôt acceptée, devenant la marraine de l’évènement pendant quatre ans. “Nous avons découvert une jeune femme sensible, intéressée par le sort des plus pauvres et consciente qu’il s’agissait d’un travail basé sur la foi et la charité. Aujourd’hui, je vois comment cette situation de santé l’a rapprochée de Dieu, lui a permis de découvrir que les moments difficiles deviennent une bénédiction”, explique le père Marenco.
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