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Pour le général Georgelin, “Notre-Dame est d’abord un lieu de culte catholique”

L'ancien chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, est à la tête d'une mission spéciale pour veiller à l'avancement des travaux de Notre-Dame.

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Caroline Becker - publié le 22/07/19
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L’ancien chef d’état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, à la tête d’une mission spéciale pour veiller à l’avancement des travaux de Notre-Dame, s’est confié au micro d’Europe 1 sur le chantier de Notre-Dame. Confiant, il a partagé son optimisme face à l’avancée des travaux et a tenu à rappeler la fonction première de Notre-Dame comme lieu de culte catholique.Invité au micro d’Europe 1 pour évoquer l’avancée des travaux de Notre-Dame, le général Georgelin en a profité pour rappeler la fonction première de Notre-Dame, lieu de culte destiné aux catholiques : “Je crois qu’il est important d’affirmer que Notre-Dame est d’abord et avant tout un lieu de culte catholique. Notre-Dame n’est pas un musée, Notre-Dame n’est pas un mémorial de l’Histoire de France même si c’est un témoignage majeur de l’art gothique et de l’art français. Des grands événements de l’Histoire de France s’y sont déroulés, mais ce que nous faisons c’est faire en sorte que dans cinq ans, nous soyons à même de le rendre au culte catholique”, en ajoutant “nous devons la rendre au culte catholique avant de la rendre à la France.”

Interrogé sur l’attachement de la France, pays laïc, à ses racines chrétiennes, le général Georgelin a poursuivi en déclarant : “La France laïque a, toutes tendances confondues, pleuré l’incendie de Notre-Dame. La France laïque conserve une âme. Au XIIe siècle, le pays s’est couvert d’un manteau d’églises, de cathédrales. C’est un marqueur très profond de la nation française.”



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Également interrogé sur l’avancée des travaux de Notre-Dame, le général a confié son optimisme : “La cathédrale va aussi bien qu’elle peut aller. Le chantier de restauration est bien parti. Depuis le 15 avril, pas une seule pierre n’est tombée […] Le point le plus sensible est probablement la voûte. On ne peut pas aller l’ausculter tant que l’on aura pas construit un plancher dessus et dessous et tant que l’on ne pourra pas faire un diagnostic précis.” Évoquant ensuite le démontage de l’échafaudage autour de la flèche, l’opération la plus délicate du chantier, le général s’est montré confiant : “Il faut faire cela avec précision, discernement, mesure mais aujourd’hui, la manière dont cette affaire est conduite montre qu’il n’y a pas lieu d’avoir d’inquiétude démesurée.”

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