Le jeu télévisé Ninja Warrior est de retour sur les écrans vendredi 5 juillet 2019. Parmi les candidats qui participent aux épreuves, l’un est prêtre. Une belle façon pour lui de donner le témoignage d’une Église vivante et dynamique.
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Ninja Warrior revient en force ce soir sur TF1 pour sa quatrième saison, présentée par Denis Brogniart, Christophe Beaugrand et Iris Mittenaere. Au programme, de nombreux obstacles à affronter, dont un “méga-mur” de 5,50 mètres de haut, un rouleau compresseur, des plateformes haut perchées… Bref, des épreuves de haute voltige qui exigent adresse, force et souplesse et feraient pâlir les plus courageux candidats de Fort Boyard. Et au milieu des autres, un candidat plutôt insolite, le père Samuel. D’origine tourangelle, formé au séminaire de La Castille, il est aujourd’hui auxiliaire à Solliès-Pont, dans le diocèse du Var, et très engagé dans la pastorale de la santé.
“Montrer une autre image du sacerdoce”
Chez ce prêtre de 40 ans, le sport est véritablement une passion. S’il a déjà pratiqué tant le tennis que le kayak ou l’aviron, il confie qu’aujourd’hui, il s’adonne régulièrement au VTT et au windsurf. “Le sport, c’est aussi un moment où on est plongé dans la Création. On peut être confronté à des choses assez violentes, cela nous aide à voir nos limites. Quand je fais du windsurf, je prie et je rends grâce à Dieu pour la beauté de sa Création”, confesse-t-il à Aleteia.
“Un mois avant le tournage, je ne connaissais pas l’émission”, raconte encore le prêtre. “La production cherchait quelqu’un de bien ancré dans la foi et en même temps très sportif”. Des personnes qui le connaissaient ayant soufflé son nom, il s’est lancé dans l’aventure en voyant là une belle occasion de témoigner à travers le sport. Une démarche approuvée par son évêque.
Le père Samuel file d’ailleurs volontiers la métaphore du sport et de la foi. “Pour réussir quelque chose au niveau sportif, il faut persévérer”, lance-t-il. “Au niveau de la foi, c’est un peu pareil : il faut prier régulièrement pour grandir en sainteté. Les deux sont assez proches. Il y a une discipline à avoir. Ce jeu, c’était l’occasion de montrer une autre image du sacerdoce. Cela permet que les gens se disent : “Les prêtres ne sont pas toujours enfermés dans leur presbytère””. Il garde un bon souvenir de son passage sur le plateau, où il était encouragé par quelques paroissiens supporters qui se sont chargés de mettre l’ambiance. À quand un curé à Fort Boyard ?
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