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Activités extra-scolaires : comment faire le bon choix ?

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Mathilde de Robien - publié le 26/08/18 - mis à jour le 26/08/22
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A quelle activité inscrire son enfant à la rentrée ? Comment élire celle qui lui plaira toute l’année ?

Que signifie faire un bon choix lorsqu’on parle d’activités extra-scolaires ? Bon nombre de parents sont d’accord pour dire qu’un bon choix favorise une activité qui épanouisse l’enfant, lui inculque certaines valeurs (esprit d'équipe, concentration, discipline...), et le motive tout au long de l’année. Pour une génération habituée à zapper et papillonner, rester fidèle à une discipline pendant dix mois relève parfois du défi. D’où l’importance de bien choisir, en impliquant l’enfant, pour ne pas avoir à se battre tous les mercredis matins pour qu’il enfile ses baskets ou se rende au solfège.

Sélectionner les activités selon le caractère de l’enfant

Aujourd’hui les activités proposées aux enfants, et ce dès le plus jeune âge, sont nombreuses. Il s’agit d’abord d’éveil musical, d’éveil corporel, puis, lorsqu’ils grandissent, d’activités sportives ou artistiques. Il est bon d’identifier, selon le caractère de l’enfant, les activités qui pourront lui plaire. Votre enfant aime-t-il les sports d’équipe, avec un ballon, ou préfère-t-il les jeux plus individuels et compétitifs comme le tennis ? Le judo ou la danse favorisent la souplesse, le respect des règles et une certaine discipline. La natation ou l’athlétisme encouragent l’endurance. L’équitation permet aux cavaliers en herbe de maîtriser, aimer les chevaux et d’en prendre soin.

La musique demande un grand investissement, du sérieux, mais les premières mélodies engendrent une véritable satisfaction. Avec le dessin ou la peinture, il n’est pas question de compétition mais de développer l'imagination et la créativité. Le théâtre augmente la confiance en soi, la mémoire, la capacité d’élocution et la maîtrise de l’espace - cependant, il pourrait se révéler un enfer pour des enfants particulièrement timides. Dans une fratrie, certains voudront pratiquer la même activité, tandis que d’autres auront besoin de se différencier. Il s'agit avant tout d'être à l'écoute de son enfant, et de lui proposer des activités compatibles avec sa manière d'être et de fonctionner.

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G stockstudio / Shutterstock

Pensez à l’aspect pratique

Certes une activité vise à l’épanouissement de l’enfant, mais ceci ne doit pas être au détriment du reste de la famille. Proposez donc des activités qui soient compatibles avec votre rythme de vie. Essayez de vous arranger pour les conduites, en faisant connaissance avec les autres parents. Inutile de se compliquer la vie en inscrivant l’aîné à un cours de golf à vingt kilomètres de chez vous, pile à l’heure de la sieste du petit dernier, et le cadet à des cours de natation à 7 heures du matin le dimanche. Nul besoin non plus de multiplier les activités. Un agenda surchargé fatigue les enfants, et les moments d’inactivité sont également nécessaires à leur bon et sain développement.

Impliquer l’enfant dans le choix…

Comment ? En étant à son écoute : de ses envies, de ses peurs, de ses motivations. En lui montrant, ou mieux, en lui faisant essayer une éventuelle activité. La plupart du temps, il est possible d’assister à des cours d’essai en juin ou en septembre : l’occasion pour l’enfant de s’en faire une idée bien précise et de rencontrer le professeur. Une autre possibilité est de l’emmener voir un match de football, un spectacle de danse, une représentation de théâtre ou une exposition de modélisme. Ainsi, il sera en mesure de choisir en pleine connaissance de causes, et non pas parce qu’il veut faire comme le copain.

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Pinkyone / Shutterstock

Pour y rester fidèle toute l’année

Plus l’enfant est impliqué dans le choix d’une activité, plus l’assiduité sera facile. Outre l’argument « tu as choisi, tu continues jusqu’au bout », il éprouvera une vraie fierté à l’idée de faire des progrès dans la discipline de son cœur, de participer au spectacle de fin d’année, de gagner un match. Ce peut être aussi le moment de lui apprendre la persévérance et le sens de l’effort, quand vient le temps du doute et des remises en question. "Celui qui est fidèle dans les petites choses l’est aussi dans les grandes", dit Jésus dans la parabole du gérant infidèle (Luc 16, 10).

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